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NOTICE gLII LE FREIN
Il n'est besoin d'entrer dans aucune explication relativement aux colonnes a, e,f, les nombres inscrits dans les colonnes b et ç sont lus immédiatement sur les deux cadrans de la montre ci-dessus indiquée, et leur comparaison faite à mesure qu'on les inscrit, permettant de les vérifier l'un par l'autre, n'admet pas d'erreur possible.
Pour plus de promptitude dans les calculs on
n'inscrit dans ces colonnes que des nombres entiers
de minutes. La colonne cl ne contient également que des nombres entiers de tours dé l'arbre de couche, excepté quand celui-ci a un mouvement très-lent. Il est toujours facile, même dans les mouvements. les plus rapides que puisse admettre la manoeuvre du frein ( t ), de lire le nombre exact à moins d'une
demi-unité près, ce qui est une approximation plus que suffisante.
Quant à la colonne g, la valeur de P y reste constante pendant toute la durée d'une expé-
rience , mais on peut faire plusieurs opérations de suite en faisant varier cette valeur, et sans arrêter l'appareil, c'est ce qui a lieu surtout dans les expériences préliminaires. (Ces expériences ne doivent inspirer toute confiance que lorsqu'elles ont durée au moins une heure.)
La colonne h renferme des nombres dont
(1) Dans les expériences que j'ai faites, la vitesse de rotation de l'arbre portant le frein , a toujours été comprise entre six et quarante tours par minute. Je ne sais pas jusqu'à quelle limite on pourrait opérer. Plus la vitesse est grande et moins il est facile de maîtriser les oscillations du bras de
DYNAMOMÉTRIQUE.
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chacun est le quotient des deux nombres qui
se trouvant dans la même bande horizontale que lui, sont aussi respectivement dans les colonnes
c et d.
L'examen des nombres de la colonne i fait voir
les erreurs que l'on commettrait en admettant
pour N des réduites portant sur dix ou quinze minutes seulement d'observation (1). Enfin l'on inscrit dans la colonne k l'heure où l'on entame et celle où l'on finit chaque pesée de charbon. Quand une machine motrice est en bon état et a fonctionné les jours précédents, la valeur de N, prise dans la colonne h, après une heure de marche ne varie plus jusqu'à la fin de l'expérience que d'un à deux dixièmes: souvent elle reste constante tandis qu'on observe des variations considérables dans les nombres de la colonne i. Quant à la colonne k, en comparant entre elles les heures où il a fallu entamer chaque pesée de charbon, on reconnaît qu'au bout de deux heures les variations sont à peine de cinq minutes pour la durée de chacune d'elles, en sorte qu'il suffit d'opérer pendant quatre heures consécutives pour avoir une réduite extrêmement voisine de la vé(1) Dans une expérience que- j'ai faite sur une machine à vapeur pendant six heures consécutives, la valeur de N, prise dans la colonne i, a varié de 610',8 par minute à 9to"r,6 : ce qui faisait varier la valeur de X. de 6ehev-,41 à 9.hev-05. A. la vérité la tension de la vapeur avait éprou-
vé des changements notables, mais il n'avait pas été possible au chauffeur de les empêcher, probablement à cause de la fausseté des indications du manomètre, qui était très-imparfait. La valeur de N, prise dans là colonne h pour la mêmeexpérience, n'a plus varié que de deux dixièmes de tour après deux heures de marche