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ET AVENIR DES FORGES.
ÉTAT DE LA FABRICATION DU FER,
de l'air chauffé a rendu la conduite des fourneaux (du moins, du plus grand nombre) plus sûre, plus régulière et moins pénible; on a pu fermer, ou à demeure, ou enle débouchant seulement de temps en temps, le vide de la tuyère qui laisse voirie feu, et cela n'est pas sans avantage; on n'a presque jamais
besoin d'y travailler, dans certains fourneaux;
enfin, on a trouvé dans l'application momentanée du vent chaud ,aux fourneaux pour lesquels on n'a pas cru devoir en continuer l'usage à l'ordinaire, un moyen très-efficace pour dissiper les embarras où les engorgements commencés, qui s'y forment quelquefois par suite de refroidissement.
Quant aux inconvénients de l'emploi de l'air chauffé pourla fabrication 'de la fonte, ils résultent principalement, pour la fonte de moulage, d'une diminution dans la tenacité ; soit que cela provienne de ce qu'elle est plus poreuse , moins dense, ou plus chargée de graphite que celle que l'on formerait à l'air froid , avec les mêmes matériaux ; ,soit que cela tienne à ce que la fonte a été formée à une trop haute température (1). On
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les autres ; qu'elles éprouvaient qu elquefois plus de 'déchet dans leur conversion en fer forgé, ce qu'on attribuait à une plus forte proportion de silicium réduit, et combiné dans cette fonte. On a même dit que les fers provenant de fontes fabriquées à l'air chaud, avaient moins de tenacité que les autres
pour ce qui est des fers, je n'ai rien appris de semblable , et s'il y a au commencement, en ef-
fet quelques difficultés de plus à affiner ces fontes
avec le charbon de bois, on n'y fait plus guère attention maintenant ; mais j'ai vu , au contraire dans quelques usines (ainsi o je le dirai tout à
l'heure), que la qualité des fontes et des fers en barres , très-médiocre à l'air froid, avait été notablement améliorée par le vent chaud appliqué aux hauts-fourneaux ,et aux affineries , les uns et les autres au charbon de bois. Pour exposer convenablement quelques détails sur les effets de l'air chauffé , employé dans les hauts - fourneaux , nous distinguerons parmi ces derniers , ceux qui consomment du combustible végétal de ceux où l'on brûle du combustible mi-
a aussi trouvé que les fontes de forge à, l'air chaud, étaient scinvent un peu plus difficiles à affiner que
néral.
vrait attirer l'attention des maîtres de forge ; ce résultat, dont on connaît déjà quelques exemples , est d'accord avec les effets bien constatés du vent chaud. A la Voulte ( Ardèche ) , on a pu fondre avec l'air chaud, des minerais plus riches qu'à l'air froid, et obtenir néanmoins de bonne fonte de forge, etc. ; à_ Sayn , fondre des minerais trèsréfractaires, et qu'on n'employait auparavant qu'en fort petite proportion. .(1) 11 est arrivé assez souvent que la tenacité a reparu après une refonte; 'mais cela est inapplicable aux fontes que l'on doit mouler en première fusion.
en France un bon nombre de hauts - fourneaux qui reçoivent de l'air chauffé; peu en Belgique.
Le procédé du vent chaud s'est étendu géné-
io Dan, les
ralement dans toutes les- fbrges de l'Allernaune fourneau. à D ? c harbon qui travaillent au charbon de bois ; on voit aussi.
debois,
Les appareils de chauffage pour fair, sont asse'z variés, mais c'est toujours la flamme perdue
du gueulard qui leur fournit lai chaleur qui leur est nécessaire ; elle suffit pour donner au vent une chaleur de 2 ou 3000 c. , et c'est tout ce qu'il
en faut pour en obtenir de bons effets; quelquefois même , on a été dans le cas de réduire la