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ÉTAT DE LA FABRICATION DU FER,
ET AVENIR DES FORGES.
température de fair, de manière à ne pas dépasser 200o c., et cela afin que la fonte produite fût plus compacte et plus tenace. Les variations que l'on observe dans les effets produits par le vent chaud, dans différents fourneaux au charbon de bois, sont plus nombreuses
affinée pour fer avec la même facilité qu'aupa-
et plus difficiles à expliquer que celles qui ont lieu dans les fourneaux à coke ; peut-être ce 'procédé convient-il moins pour de certains minerais, pour de certaines formes intérieures de fourneau, usitées dans une contrée? Ce qu'il y a de sûr, c'est que, tandis qu'on s'en trouve très-bien, au Hartz , en Saxe, dans le Wurtemberg, le grand duché de Bade, etc., on l'a abandonné dans diverses forges, en France, comme en Champagne et ailleurs. Bons effets et En Allemagne, on assure partout que l'écono-
é=sitldlee mie de charbon qu'a procurée l'emploi de l'air produits par chauffe, n'est pas moindre de 3o pour ioo pour
le vent chaud. les hauts
- fourneaux, et on en fait usage, soit qu'on travaille en fonte de forge, ou bien en fonte de moulage : dans l'usine royale de Sayn on a constaté, par des expériences très-soignées (i), que l'économie du charbon était de 16 pour loo, que l'on pouvait employer des mélanges bien plus
réfractaires qu'avec l'air froid, et même que les
minerais (fer spathique, hématites, etc.) rendaient pl us de métal qu'a uparavant ; enfin la fonte,
bonne pour le moulage, lorsqu'on avait diminué l'excès de graphite qu'elle contient souvent, était (1) Voyez dans les les archives de M. Karsten pour 1835, tome V, pag. 429, un mémoire fort étendu et avec plusieurs planches de M. Schaeffer, sur l'emploi du vent chaud-, dans le haut-fourneau et le cubilot de Sayn. Ce cubilot présente une disposition particulière pour y puiser la fonte.
ravant. En Saxe
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on a employé avec succès l'air
chauffé dans les fourneaux où l'on traite les minerais de cuivre, ainsi que pour les fontes crues exécutées sur les minerais d'argent; mais ce procédé n'a pas réussi pour les fontes au plomb. Il a fallu d'ailleurs établir des foyers particuliers servant à chauffer des caisses en fonte où circule l'air
avant d'arriver à la tuyère; les vapeurs sulfureuses et métalliques, qui se trouvent en forte proportion dans les flammes qui sortent ,du gueulard de ces fourneaux, ne permettaient pas de se servir de celles-ci. Dans les fourneaux de la Champagne où l'on a Inconvénients appliqué le vent chaud , il en est résulté souvent attribués au des chutes de mine extrêmement fréquentes, qui 'cil' Chaud. dérangeaient la marche du fourneau , de manière qu'il ne dormait que de mauvaise fonte, et que l'on
perdait les avantages économiques qu'on aurait pu attendre de ce nouveau procédé. On a attribué ces chutes à la fusibilité des minerais, en raison de quoi ils pouvaient s'agglutiner au-dessus ou à la partie supérieure de l'ouvrage ; s'y arrêter en formant voûte, et ensuite tomber en masse clans le creuset par la destruction de celle-ci ; quelques métallurgistes pensent que cet accident dépend de la forme intérieure des fourneaux , et est plus fré-
quent clans ceux qui sont très-élevés, comme à Hayange; mais ce n'est pas le cas de ceux de la Champagne , qui n'ont généralement que 23 ou 24 pieds d'élévation. Il en est qui croient que les fourneaux à l'air chaud doivent être moins hauts que les autres, et si cela était vérifié, on pourrait le regarder comme