Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
428
DANS LES TLYAL X DE CONDUITE.
MOUVEMENT DE L'AIR
le courant sera devenu permanent, la température du courant sera aussi permanente, en chaque point de l'espace parcouru, et la température finale qui s'établira en chaque point, dépendra de la vitesse même du courant. Généralement l'air, avant d'avoir parcouru tout le développement des galeries aura pris une température très-voisine de la température T propre aux galeries MN, et la conservera jusqu'à sa sortie par l'orifice du puits P'. La température du courant descendant par le puits P ira en augmentant, de sorte qu'au bas du puits, elle sera devenue égale à t', t' étant un certain nombre compris entre t et T. Nous supposerons qu'arrivé dans la galerie à une distance 1, le courant ait acquis la température, qu'il conservera jusqu'à la sortie, et qui diffère tellement peu de T, que nous pouvons la supposer égale à cette dernière valeur. Dans cet état de choses, la hauteur de la colonne motrice sera égale, d'après le paragraphe 7, 1+0,00375T
(h'1+0,00375t
-1-h X
h) (1+0,00375T 1."}"°'°°3751
1+0,00375T
h'
1+0,00375
429
le dénominateur de la valeur (A) de Q diminue,
en même temps que la température de l'air se maintient plus basse, sur une plus grande étendue
du parcours, en supposant toutefois qu'il arrive au bas du puits de sortie , avec la même température finale. Il résulte évidemment de là , que quand le courant sera une fois devenu permanent, si on vient à augmenter momentanément sa vitesse par des moyens artificiels , la vitesse du
courant diminuera bien, dès que l'on cessera de l'activer par ces moyens : mais néanmoins, elle se maintiendra indéfiniment, au-dessus de la vitesse de régime, qui se serait établie naturellement, sans l'influence des moyens artificiels. Si les orifices des deux puits sont dans un même
plan de niveau, il n'y aura pas de cause pour que le mouvement de l'air commence. Il y aura équilibre dans l'origine ; mais cet équilibre sera instable , et si une cause quelconque détermine le
mouvement , dans un sens ou dans l'autre, le mouvement se continuera dans le même sens, et finira par se régler , comme s'il y avait une différence die niveau, entre les orifices des puits d'entrée et de sortie. La vitesse finale que prendra le
courant devenu permanent, dépendra en très-
1)+h
grande partie de la vitesse qu'on aura pu imprimer 1+1+070:37575t+Te
Et comme t' est nécessairement plus petit que T, on voit que cette hauteur motrice est plus grande, que celle de la colonne , qui a d'abord rompu l'équilibre. D'ailleurs t' demeure d'autant plus voisin de t, et par conséquent d'autant plus petit, que la vitesse du courant est plus grande ; ainsi la hauteur motrice augmente avec la vitesse du courant. On pourrait aussi observer, que
au courant, dans l'origine, par des moyens artificiels., ou qui peut être aussi le résultat de causes accidentelles. Admettons maintenant que la température ex-
térieure, soit plus élevée que la température de l'air, qui remplit les excava (ions souterraines. Par-
tant d'abord de l'état de repos , on voit que la pression sur la section ab faite dans le puits P', sera
égale à la pression atmosphérique qui a lieu en