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ÉTAT DE LA FABRICATION DU FER, 538 sidus de la combustion ; il est évident que ce doit
être une des causes les plus puissantes de:refroidissement relatif, pour les flammes des fourneaux de toute, .espèçe, en raison de la proportion d'azote
qui y restera toujours, et même de gaz oxygène, dans bien des cas; enfin, c'est une circonstance qui , bien quelle soit indispensable pour se procurer une haute température dans ces fourneaux, occasionnera nécessairement une grande perte de chaleur, et par suite une grande consommation de combustible, toutes les fois qu'on aura besoin d'une forte:chaleur sur la sole (1).
Cependant, quoiqu'on manque de résultats d'observations , et indépendamment des variations dont nous .venons de parler , il est facile de se convaincre dela grande quantité de chaleur, et de l'intensité dela température que possèdent les flammes, vapeurs et gaz chauds des fourneaux à
réverbère, au moment où ils passent de la .sole dans les rampants ou les cheminées de tirage : (1) D'après un tableau donné par M. Péclet , dans son on peut adTraité de la chaleur ( tom. Pr , pag. mettre que quand les gaz ou vapeurs , 329)' résidus de la combustion , sortent à une température de 100 degrés, d'un espace où ils ont échauffé des corps , la perte de chaleur est de un dixième; lorsque l'air est brûlé, à moitié , et la température de la flamme, à l'origine de la cheminée étant
de 500. cette perte est de 60 pour 1003 enfin, lorsque l'air est brûlé au quart, elle est de 81 pour 100. On perd donc toujours de la chaleur (ou, ce qui revient au même, du combustible), en raison de la quantité d'air
introduite dans la chauffe , relativement à la masse du combustible à brûler, et, bien que cette proportion doive
ET AVENIR DES FORGES.
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a) . D'abord, et comme nous l'avons dit, la température de ces gaz, en cet endroit, ne peut être
au-dessous de celle des parties de la voûte ou de la sole qu'ils viennent de toucher ; et, s'il était besoin de preuves, pour démontrer la très-haute température qui a lieu dans cette partie des' fourneaux à
réverbère employés aux opérations de la métallurgie, il suffirait de rappeler la précaution que l'on prend toujours en construisant ces parties, de
les revêtir de briques réfractaires;lusqu'à une hauteur de 5 mètres. M. Les flammes qui sortent des fours à puddler et à réchauffer le fer, même de l'orifice su-, périeur de leurs cheminées, sont certainement à une haute température, et capables de porter un corps solide à la chaleur rouge ; on ne peut l'évaluer, dans ce cas, à moins de 5 ou 600° c. Si la flamme que l'on voit sortir par les cheminées de ces fourneaux (dont la hauteur n'est jamais au-dessous de 8, Ic) Ou 12 mètres) n'existe pas partout, dans ce long canal, il fhut supposer, du moins, que les gaz combustibles qui s'écoulent possèdent, au moment de leur contact avec l'air atmosphérique, un degré de chaleur assez élevé pour que leur inflammation ait lieu immédiatement, et pour cela
la température ne peut être moindre que 4 ou 5oo` C.
Il est donc bien certain que les gaz et vapeurs, résidus de la combustion , qui s'échappent et se répandent dans l'atmosphère, par l'orifice des cheminées des fourneaux à réverbère, contiennent encore, au moment de leur sortie , une quantité
augmenter lorsqu'on veut opérer une combustion très-ac-
notable de chaleur, puisqu'ils sont en grande
tive sur la. grille, car c'est l'unique moyen de produire une haute température , sur la sole.
Quant à cet te masse de gaz 011 à leur volume, un
quantité et à une température élevée.