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SUR LES FONTES BLANCHES MIROITANTES,
DITES FONTES BLANCHES DU RHIN.
che à la limite entre la production des fontes
La fonte grise du pays de Siegen est propre aussi à la fabrication de l'acier, mais beaucoup
grises et des fontes blanches , la température devant la tuyère peut produire des fontes grises trèsfluides, et celle des autres parties de l'ouvrage peut produire des fontes moins chaudes , et par consé-
quent moins grises ou blanches. Il 'faut remarquer encore que les diverses sortes de minerais, que l'on traite à la fois dans les fourneaux, ont des degrés différents de fusibilité , de réductibilité et de facilité de se cémenter, ainsi que des chaleurs spécifiques différentes, et que toutes les parties du minerai n'ont pas subi un même degré de grillage. Les diverses parties du minerai doivent donc absorber, pendant leur liquéfaction, des quantités différentes de chaleur ; aussi
peut on obtenir des fontes truitées dans les
fourneaux qui produisent habituellement de la fonte grise avec des minerais grillés, en chargeant une partie du minerai à l'état cru ou grillé à moitié : c'est un procédé pratiqué en Suède. §
5.
De l'emploi des fontes miroitantes de la Prusse rhénane.
Les fontes miroitantes du pays de Siegen ne sont consommées en France que dans les acieries des départements de la Moselle, des Vosges et de la Haute-Saône; et dans ces deux derniers départements, on ne les emploie qu'en faible quantité.
Leur prix d'achat est trop élevé (5) pour permettre de les consommer dans la fabrication du fer; on ne les emploie que dans la fabrication de l'acier naturel , qui est alors de première qualité, et bien supérieur aux aciers fabriqués avec des fontes grises.
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moins que la fonte miroitante de ces fourneaux on consomme alors plus de charbon et de maind'oeuvre , et l'acier produit est plus inégal et plus ferreux que celui produit avec les fontes miroi-
tantes : leur fusion demande une température trop élevée, un vent trop fort, qui rend l'acier ferreux. Plus ces fontes grises sont douces, moinî elles conviennent à la fabrication de l'acier; plus elles sont aigres, mieux elles conviennent à cette fabrication. On a remarqué en même temps que les fontes grises les plus aigres sont aussi celles qui contiennent le plus de manganèse (6). Dans l'ouest de l'Allemagne, on emploie ordinairement les fontes rubanées à la fabrication de l'acier naturel , ou bien un mélange de fonte tante et de fonte grise'aciéreuse (7). C'est pour faciliter ces mélanges que les gueuses sont coulées en plaques sillonnées par deux systèmes de nures : on les casse alors d'autant phis facilement en morceaux assez petits, qui permettent de faire le mélange à volonté. Les gueuses rubanées ayant
un tiers de fonte grise, sont celles que l'on préfère pour la fabrication de l'acier naturel. Dans la Prusse rhénane , on consomme par
oo kil. d'acier brut, 137 kil, de fonte ruba-
née, et 1,13 mètres cubes de charbon de bois dur, pesant environ 230 kil.