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AÉRAGE
DES MINÉS.
de niveau en même temps qu'une différence de température entre l'air atmosphérique, et la roche, qui forme les parois de la conduite. Cette dernière circonstance suffit, dans beaucoup de cas, sans le concours de la première, pour que le courant s'établisse. La température de la roche est d'ailleurs invariable, et égale ou supérieure à
plusieurs fois, .dans des puits intérieurs , avant
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la moyenne des températures annuelles, observées à la surface. (a) Quand l'air extérieur est plus froid que la roche, comme cela a toujours lieu en hiver.
10 L'air circule en entrant par l'ouverture, située au niveau le plus bas, et sort, après s'être échauffé, par l'ouverture la plus élevée ; 2' Lorsque les deux ouvertures sont au même
niveau, la moindre force suffit pour déterminer un courant dans un sens ou dans l'autre, et la circulation de l'air persiste dans le même sens, une fois qu'elle a commencé, pourvut que la plus
grande partie de la conduite souterraine, soit située à un niveau plus bas, que celui des orifices aboutissants au jour. Il existe généralement des circonstances locales qui déterminent le sens du courant; 3° La disposition particulière des diverses parties de la conduite est plus ou moins favorable à l'activité de la circulation. La plus favorable est celle où le puits , par lequel fair entre, est ap-
profondi jusqu'au point le plus bas de la conduite, et où celle-Ci est horizontale, du fond de ce puits jusqu'au bas de celui , par lequel l'air sort. La disposition la moins favorable est celle où l'air, après être descendu par le premier puits, remonte, pour redescendre ensuite une ou
d'atteindre le puits , par lequel il revient au
jour. Si les deux ouvertures sont situées dans le même plan de niveau, il pourra arriver, dans ce dernier cas, que la circulation soit itupossible. (b) Lorsque l'air extérieur est plus chaud que les parois de la conduite, comme cela a lieu eu été.
t° L'air extérieur entre par l'ouverture la plus élevée, et sort, après s'être refroidi, par f ouverture la plus basse ; 2' Lorsque les deux ouvertures sont situées au même niveau, il ne s'établit pas de circulation naturelle, à moins que la conduite ne soit , en très-grande partie, creusée au-dessus du niveau commun de ces deux ouvertures, comme cela est indiqué, par exemple, fig. 8. 3° La disposition des diverses parties de la conduite est plus ou moins favorable à la circulation. La moins favorable est celle où le puits d'entrée de l'air descend au point le plus bas de la conduite, qui se prolonge ensuite horizontalement, jusqu'au bas du puits de sortie. La plus fa-
vorable est celle où l'air, après avoir parcouru une portion de la conduite, remonte par un puits intérieur à un niveau plus élevé, pour redescendre, à une distance assez considérable, par un autre
Puitsintérieur. Les replis de la conduite dans le sens vertical favorisent la circulation, lorsque ces replis sont parcourus de façon que l'air monte avant de descendre. Les conditions les plus favo-
rables à la circulation sont exactement l'inverse , de celles qui lui sont favorables, lorsque
l'air extérieur est plus froid que les parois de la conduite, et vice versa.