Annales des Mines (1839, série 3, volume 16) [Image 108]

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DES HAU TS-F 0111IN EAUX

SUR LES PRODUITS GAZEUX

précisément dans e t l'oxyde de carbone se trouvent

possible que le rapport atomique de 2 à i , il est analyse montre ce soit un effet du hasard. Cette décomposition de l'eau par également que dans la le charbon, il ne se forme pas d'hydrogène:carboné. Ce fait est contraire à une opinion assez généralement répandue , mais qui n'a eu probablement présentée par pour origine qu'une présomption quelque chimiste et s'est introduite dans les livres élémentaires comme un fait parfaitement établi. leur Si cette séparation des éléments de l'eau, et l'état d'acide carbonique et nouvelle combinaison à de font avec un dégagement d'oxyde de carbone, se chaleur comme nous le remarquons dans la plupart des circonstances où l'eau est décomposée par les corps simples, il est évident qu'il faudra considérer cette chaleur comme une chaleur gagnée; et, dans ce cas, on pourrait s'attendre à un effet avantageux par l'injection d'un courant modéré de vapeur dans la cuve du fourneau ; injection qui ne devra pas se faire toutefois par la tuyère. L'emploi de si cette vapeur pourrait surtout être avantageux dela l'on utilise la flamme du' gueulard; l'intensité chaleur se trouverait notablement élevée par l'hydrogène que les gaz du gueulard renfermeraient dans ce cas en quantité considérable. Mais si ce dégagement présumé de chaleur n'a pas lieu au moment de la décomposition dé l'eau , alors théori-

quement la quantité totale de chaleur restera

la

même. Car le charbon , qui dans ce cas brûle par l'oxygène de l'eau sans dégagement de chaleur, met en liberté une quantité équivalente d'hydrogène qui dégage, en se brûlant par l'oxygène une quantité de chaleur parfaitement égale , d'ale près la loi de, Welter, à celle qu'aurait dégagée

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charbon en se combinant directement avec l'oxygène. Malheureusement la science ne nous présente aucun moyen de résoudre àpriori la question, et la solution par la voie de l'expérience présente les plus grandes difficultés. Quoi qu'il en soit les expériences précédentes démontrent que le carbone décompose l'eau de la

même manière que le fer, le zinc et les autres métaux, sans se combiner en aucune façon avec l'hydrogène qui devient simplement libre. Les observations précédentes nous montrent de plus très -clairement les fonctions que remplissent les différentes parties de la cuve du haut-fourneau; on peut la diviser en trois étages. Dans le premier,

la réduction se prépare;. dans le second, elle s'exécute ; enfin, dans le troisième, elle s'achève. L'étage supérieur est caractérisé par un dégagement très-abondant de vapeur d'eau ; il descend jusqil'à. une profondeur de quatre pieds au-dessous du niveau, des charges, il fait Pellet d'un fourneau

de grillage. L'eau hygrométrique ou combinée' du lit de fusion et du combustible s'échappe dans

cette partie du fourneau. Les minerais argileux

sont calcinés et s'agglomèrent sous forme de masses poreuses, et l'acide carbonique se dégage facilement, à la faveur de la grande quantité de vapeur d'eau. Le second étage est caractérisé parla-, grande quantité d'oxyde de carbone qui s'y trouve, et qui s'ékve à plus de- 3op-. 0/0; il s'étend jusqu'à- la partie inférieure. des étalages.; on peut l'appeler étage réducteur. L'oxyde de carbone, l'hydrogène carboné et l'hydrogène, pénètrent dans les vides de la masse poreuse qui a été 'préparée dans rétage supérieur. 'Le minerai defer commence par -