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EMPLOI DE.IL'AIR ClIAUP
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d'élévation de la température dans l'ouvrage comchaleur que tend pense largement la diminution de dans à produire la diminution de masse d'air lancée elle est le fourneau. Quant à la première condition remplie, la température est toujours suffisamment au-dessus du point où s'opère toujours assez élevée la combustion, pour que le minerai y arrive convenablement préparé. Cette concentration de la chaleur vers les tuyères ayant pour résultat immédiat de refroidir le gueulard, les gaz., en traversant une colonne de matières froides, se dépouillent plus complétement de la chaleur qu'ils enlèvent aux parties inférieures; c'est encore une source d'économie notable, parce que ces gaz entrait-lent toujours une proportion trèsgrande de la chaleur développée par le combustible. Pour les hauts-fourneaux au coke de Koenigs-hi:ce, en supposant la température -des gaz qui sortent du gueulard égale à 5oo° cette déperdition de chaleur, pour l'azote seul, ne Serait pas inférieure de la quantité totale de chaleur développée aux par la combustion du coke. L'économie de combustible a pour résultat immédiat l'augmentation de produit journalier, toutes les fois que la quantité de vent chaud n'est pas de beaucoup plus faible .que celle du vent froid; en général, quoique les 'dimensions des buses et la pression ne soient pas assez augmentées pour que
la masse d'air lancée 'dans le fourneau reste la même, l'augmentation des charges compense ce-
pendant la diminution de charbon brûlé dans l'unité de temps que tend à produire la diminution du vent; quelquefois pourtant cette diminution est telle que la compensation n'a plus lieu et qu'il y a diminution de production journalière.
DANS LES USINES A FER DE Li HAUTE SILÉSIE.
273 Les autres faits observés, tels que la fluidité plus
grande des laitiers, de la fonte, etc., s'expliquent suffisamment par l'élévation de température; cependant, pour les hauts-fourneaux au coke, la diminution de combustible, et par suite de cendres à scorifier, doit exercer aussi une influence marquée sur l'économie de castine.
Dans les cubilots, les effets produits sont les mêmes que dans les hauts-fourneaux; les causes
sont aussi les mêmes. Dans les feux d'affinerie, l'accroissement d'énergie chimique de l'air produit également une concentration de la combustion devant la tuyère, et par suite une élévation locale de température qui accélère le forgeage, et qui permet de refondre la fonte
et la loupe pendant les différents soulèvements et l'avalement avec une moindre dépense de combus-; tible. Cette concentration de la combustion devant la tuyère et cette désoxygénation plus complète de l'air rendent très-bien compte de la diminution de déchet; l'air, lorsqu'il vient frapper la masse de métal incandescent, a perdu la plus grande partie, peut-être la totalité de son pouvoir oxydant; il scorifie le fer en moins grande quantité et laisse une plus grande part dans l'action décarburante aux scories qui n'oxydent que les matières étrangères sans altérer le fer. C'est pour la même raison que les
plaques de fonte qui forment le creuset se brûlent moins rapidement. Quoique l'exaltation des affinités soit /a cause; principale de l'économie de combustible dans les fourneaux de différente sorte, il est une autre cause que fon ne doit pas. négliger, c'est la chaleur apportée par l'air échauffé; on le concevra facilement, si l'on songe que le poids de l'air lancé dans un