Annales des Mines (1839, série 3, volume 16) [Image 141]

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EMPLOI DE L'AIR CHAUD 276 vera en sortant par le gueulard. En comparant ces nombres On voit que les quantités de chaleur que

et les Tr:,-°- de l'air apporte au fourneausont les développera par la combusla chaleur totale qu'il quantité de chaleur introduite tion du coke. Cette la combustion dans le fourainsi, doit équivaloir à sinon proquantité de combustible, neau d'une portionnelle au nombre qui en exprime la quotité, du moins du même ordre de grandeur que ce nombre. Les hauts-fourneaux au coke de Ko3nigshiitte peuvent fournir un autre exemple. Dans le fourneau Reden par exemple :

La pression aux 3 buses est 2 livres par teent.,34 pouce carré, soit en hauteur de mercure. . latérales ont Il y à 3 buscs, les 2 buses Om.,062 2 pouces ;. pour diamètre. 0",052 La 3. a -pour diamètre. . . 2 pouces. . 87°,5 La température est 70° Avec ces éléments on trouve que le volume d'air lancé dans le fourneau par 1', mesuré sous la pression Oin, 76 et à la tempéra64m.c.,38 ture 0., est 83",83 Soit, en poids

La consommation dans les 6 premiers mois

de 1838 a été : Pour 6 mois. Pour 1 semaine.

Pour 1 jour .. .... Pour 1 heure. Pour 1 minute

14592 tonnes. 561 ,> 80t-,17

7t-,415 = 382,46 6",37

En supposant so p. 010 de cendres dans le coke, en 1' on consomme 5k-,73 de charbon et 831",83 d'air, soit pour ik-.. de charbon, 1 4k.,6 d'air. Or, pour se transformer complétement en acide car-

bonique, i kil, de charbon n'exige que 111'4.25 d'air atmosphérique, il y a eu excès d'air atmo-

DANS LES USINES A FER DE LA IIAITTE, siI,EsIE.

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sphérique lancé dans Je fourneau. En supposant que tout le combustible soit transformé en acide carbonique (ce qui n'est pas, car il se dégage encore de l'oxyde de carbone par le gueulard), eg en faisant abstraction de ce qui est nécessaire pour

la réduction du minerai, la quantité .de chaleur développée pari kil. de coke pur sera 7815 unités de chaleur. Les 14k.,6 d'air atmosphérique introduiront dans le fourneau: A 1000 C. 390 unités de chai., soit les

A 2000

780 A 3000 c.1170

de ce que dégag. le comhust. 77-0'

'

»--

Sans prétendre tirer de ces nombres aucune conclusion pour la valeur numérique de l'économie de combustible produite par l'introduction de cette chaleur qui vient contribuer à l'effet général,

on peut néanmoins en conclure que cette cause d'économie n'est pas négligeable, mais qu'elle est de beaucoup insuffisante pour expliquer tous les phénomènes. L'influence qu'exerce l'air chaud, sur la qualité influence de de la fonte, n'est pas aussi facile à expliquer que Fair el!", di CliC l'économie de combustible , l'augmentation de F,'qtrith' production journalière, etc. Quoique dans la plupart des usines où l'on a employé l'air chaud, son influence nuisible n'ait pas été remarquée comme dans la Haute-Silésie, surtout dans les hauts-four-

neaux au coke, on en trouve cependant d'autres exemples : ainsi, à la Youlte, on a remarqué que l'emploi de l'air chaud avait diminué la ténacité de la fonte, de même pour la fonte de moulage dans les usines du Bas-Rhin, etc. Il est même probable que, si l'on pouvait passer en revue les résultats exacts de toutes les usines qui ont employé