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EXTRAITS.
CHIMIE.
Ce composé brun est une combinaison d'acide ;
il ne correspond pas au précipité blanc, mais au produit que l'on obtient quand on décompose ce dernier par l'eau ou par les alcalis, c'est-à-dire d'oxyde qu'il -est formé de per-iodure de mercure Mais pour d'amidure de mercure. de mercure et qu'un produit de cette espèce puisse se former dans la réaction, il faut qu'il se produise de l'acide hydriodique , et c'est ce que l'on observe en effet. Pour obtenir ce composé brun à l'état de puqui reté, il faut décanter rapidement la liqueurfaire surnage pendant qu'elle est encore chaude, et ainsi bouillir de nouveau avec de l'ammoniaque , et
plusieurs fois de suite jusqu'à ce que la liqueur ne dissolve plus rien. Ce composé a une couleur brune, quelquefois pourprée; il est inaltérable à l'air, et peut même être chauffé jusqu'à 1800 sans se décomposer. Il ne dégage pas la moindre trace d'ammoniaque, de quand on le fait bouillir avec une dissolutionforcombinaison parait avoir pour potasse. Cette
mule, d'après les résultats de son analyse et la nature de la réaction qui lui a donné naissance Az'II6. H g I' 4- 2 11 g +
au précipité Le composé iodé correspondant H g A 7,0 ft' ; blanc aurait pour formule, H g I' puisse être \niais il ne paraît pas que ce produit obtenu. J'ai fait également quelques recherches sur l'action de l'ammoniaque sur le proto-iodure de mercure. Si l'on met ce corps à digérer avec l'ammoniaque à la température ordinaire, il se transforme en une poudre noire qui est l'iodure ammoniacal ; mais ce composé est tellement peu stable,
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que par la simple dessiccation il perd tout son ammoniaque. Si l'on fait bouillir l'iodure avec la dissolution ammoniacale , on obtient un précipité noir qui renferme beaucoup de mercure métallique , et la liqueur abandonne par le refroidissement des cristaux blancs de per-iodure ammoniacal. La facile décomposition de proto-iodure de mercure en per-iodure et métal rend l'étude de., cette réaction extrêmement difficile. 44. Observations sur, _es CARBURES MÉTALLIQUES; par M. S. Brown d'É 1dimbourg. ( Revue scient.,
t. J,p. 17o.)
Quand on calcine un cyanure métallique en vase clos, il se dégage de l'azote, et il reste un bi-
carbure; quand on soumet au même traitement un sulfocyanure, il se dégage de l'azote et du sulfide carbonique, et il reste un protocarbure métallique. Ces carbures sont pulvérulents, bruns, infusibles et très-combustibles; niais néanmoins on peut les obtenir à l'état de petits grains octaé-
driques transparents et tout à fait analogues au diamant par leurs propriétés optiques; il suffit pour cela d'opérer la décomposition du cyanure ou du sulfocyanure dans un tube de verre effilé, que l'on chauffe sur un bain de sable, de telle sorte que les gaz ne se dégagent que très-lentement.
En modifiant cette manière d'opérer, je suis parvenu à obtenir de gros cristaux .de carbure de fer ( acier radical ), qui ressemblent tout à fait à des gemmes.