Annales des Mines (1841, série 3, volume 19) [Image 242]

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CHIMIE.

EXTRAITS.

43. Préparation de l'ACIDE IIIIODIZONIQUE; par

rhodizonique se dépose sous coolique , forme de petites aiguilles d'un jaune orange pâle.

M. Heller. (An. der. Maar. mai 184o.)

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carbure de potassium, qui renferme, outre l'huile

L'eau mère est d'un rouge brun et exhale l'odeur du naphte, mais elle ne retient pas d'acide. On peut encore obtenir cet acide en décompo-

de naphte, du charbon, de la potasse et deux

sant le rhodizonate de plomb par l'hydrogène

corps nouveaux non encore analysés : on le traite à plusieurs reprises par de l'alcool à o,85o jusqu'à

sulfuré ; mais alors il se présente sous forme d'aiguilles de couleur très-foncée et qui ont un éclat métallique bleu verdâtre.

trouvent ainsi séparés. On agite le résidu, qui est noir, avec environ le quart de son volume d'eau, on ajoute de l'alcool et on .décante. La liqueur renferme beaucoup de potasse et le second des corps cités. Celui-ci est brun foncé, et on peut le précipiter de la dissolution au moyen de l'alcool. On répète ces dernières opérations jusqu'à ce que

44. Recherch.es sur l'ACIDE ULMIQUE; par M. Pe-

ligot. (An. de Ch., t. 73, p. 208.) Suivant M. Braconnot , pour préparer l'acide ulmique , on chauffe dans un creuset d'argent par-

la liqueur ne soit plus brune, mais d'un jaune

suite d'un abondant dégagement d'hydrogène, et dès qu'il est devenu mou et pâteux, on retire le creuset du feu : en traitant la matière par l'eau elle se dissout presque en totalité , et l'on obtient une liqueur brune de laquelle les acides séparent l'acide ulmique, qui se précipite sous forme de flo-

On comprime dans du papier à filtrer foxy-

ce que celui-ci ne se colore plus. L'huile de naphte, la potasse et l'un des deux corps cités, qui colorent le liquide en rouge hyacinthe , se

clair.

On verse sur la matière ainsi lavée de l'acide sulfurique étendu, qui la décompose avec grand dégagement de gaz acide carbonique, on décante la liqueur fortement alcaline et d'un jaune brun qui surnage, et on réitère ce traitement sur le résidu tant -qu'il se produit une liqueur alcaline , et en faisant attention de ne pas employer une trop forte proportion d'acide. En ajoutant une quantité suffisante d'alcool aux dissolutions, on en précipite le rhodizonate de potasse mêlé du sulfate de potasse qu'elle contient. On lave bien le dépôt, qui est d'un rouge foncé, avec de l'alcool, et on le décompose en le traitant, à une douce chaleur par un mélange d'alcool fort et d'acide sulfurique. En évaporant la liqueur al-

ties égales de potasse caustique et de sciure de bois humectée d'un peu d'eau. On agite beaucoup, parce que le mélange se boursoufle considérablement par

cons bruns..

A. l'état sec, cet acide est d'un noir brillant comme la houille et à cassure vitreuse. Il est insoluble dans l'eau , mais il se dissout très-facilement dans l'alcool. Il forme des sels solubles avec la potasse, la soude et l'ammoniaque, et il neu tralisecomplétement les propriétés alcalines de ces bases.

M. P. Boullay y avait trouvé : Carbone.

Hydrogène et oxygène dans le rapport de l'eau.

Tome XIX, 1841.

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