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MÉMOIRE SUli L'EXPLOITATION DES musts
crapaudine. Le même axe porte une deuxième roue munie d'un frein ; la disposition qu'il présente est figurée à part. Un axe vertical s'étend sur toute la hauteur du hangar qui contient les roues. A cet axe est fixé un petit levier qui s'attache à articulation aux deux extrémités du frein. Un autre levier plus grand et placé beaucoup plus
bas permet de faire tourner l'axe dans tel ou tel sens; mais un poids agit sur ce levier à l'aide d'une chaîne et d'une poulie de renvoi, de manière à serrer le frein et empêcher tout mouvement de rotation (fig. 3o). Quand on veut faire fonctionner le plan incliné, l'ouvrier doit agir sur le levier de manière à contre-balancer tout ou partie de l'action du poids. La corde s'enroule sur une partie plus ou moins grande de la roue, suivant qu'elle a plus ou moins de tendance à glisser sur celle-ci. Généralement l'arc n'est pas moindre que la demi-circonférence : c'est ce qui a lieu à Benwell. Dans d'autres localités, et notamment à Vall's end , nous avons vu la corde embrasser la presque totalité de la roue. En éloignant plus ou moins de celle-ci les poulies à axe vertical A, A (fig. 3 E) , on peut faire va-
rier jusqu'à la demi-circonférence l'arc entouré par la corde. Quelquefois la roue est placée dans une fosse au-dessous du niveau du sol et recouverte par un plancher. Les cordes sortent par deux ouvertures de dimensions convenables, et sont guidées au-dessous et au-dessus de la surface par des poulies. Toutes les fois que j'ai vu employer cette disposition, il n'y avait pas de frein sur l'axe de la roue.
Pour ralentir la marche du convoi , un ouvrier descendait avec les wagons pleins et agissait di-
293 rectement sur les roues de l'un d'entre eux à l'aide DE 110EILLE DE NEWCASTLE.
du frein dont il était muni. Cette méthode est beaucoup plus dangereuse que la précédente , et ne
peut être suivie que sur de faibles inclinaisons' c'est ce qui a lieu à la mine de Sainte-Lawrence oit elle est employée pour descendre, au milieu même de Newcastle , les wagons pleins jusqu'aux embarcadères et remonter les wagons vides. Quelle que soit la disposition adoptée , on ruénage toujours au sommet du plan incliné une plateforme d'une. longueur suffisante pour contenir au
moins un convoi de wagons ; de plus , comme il faut à chaque voyage remplacer le convoi de wagons vides qui vient d'arriver au sommet du plan incliné par un autre de wagons pleins, il est nécessaire que la voie y soit double et qu'il soit facile de passer de l'une à l'autre. Dans le cas où il y a deux voies sur toutela longueur, on emploie quelquefois des wagons chargés de substances lourdes qui servent à équilibrer en partie le poids des wagons pleins lorsqu'ils descendent le long du plan et à remonter les wagons vides ; cette méthode exige , comme on peut le voir facilement, un
temps double de la méthode ordinaire , aussi ne l'avons-nous vu employer que dans une seule localité.
Quand les wagons pleins rie houille ont à
Plans inelints machh,3
monter un plan incliné, il faut nécessairement avec
employer une machine à vapeur. pour les remor-fixes*
quer jusqu'au sommet. Cette machine imprime un mouvement de rotation à un tambour supporté par un axe horizontal. Une corde fixée à ce tam-
bourpar une de .ses extrémités est attachée par l'autre au convoi qu'il faut remorquer. .
11 y a nécessairement plusieurs cas à distinguer
Tome 1, 1842.
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