Annales des Mines (1842, série 4, volume 1) [Image 327]

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AFFINAGE DU FER

abandonnée au braschino , tandis que l'ouvrier s'occupe à mettre l'ordre dans l'atelier, à transporter le fer produit par l'opération précédente

au magasin, à enlever les scories, préparer la fonte, etc. 3). La dernière opération, qu'on répète pour chaque cotizzo , c'est-à-dire six fois, ne diffère pas de l'affinage ordinaire ; seulement elle est rendue très- facile par l'état avancé de décarburation où les manipulations précédentes ont amené

la fonte. L'ouvrier commence par préparer le foyer comme dans la période précédente, avec de la brusque de charbon. Par-dessus il met du gros charbon noir avec un peu de charbon rouge, puis

le cotizzo du côté de la tuyère. Il donne le vent faiblement d'abord , et l'augmente peu à peu, de manière à lui donner toute sa force au bout d'un quart d'heure. Il jette de temps en temps sur le feu, du côté de la tuyère, des scories riches et des battitures provenant d'un affinage précédent; il ajoute sans cesse du charbon, et à chaque addition il soulève le cotizzo avec son ringard, pour qu'il soit toujours exposé en plein au vent de la tuyère. Le fer prend nature peu à peu, se détache du cotizzo par grumeaux qui tombent avec la scorie dans la brasqUe, se réunissent, et forment la loupe. Quand l'avalage est terminé, la loupe est prête à être portée an marteau. Il s'est écoulé uneheure depuis] e commencement de l'opération.

L'affineur découvre alors rapidement le fan, saisit la loupe avec une forte pince, la fait basculer

au moyen d'une chaîne suspendue au plafond et la place sur le bord de la plate-forme. Le braschino la râcle avec la pelle de manière à la dé-

barrasser autant que posible des scories qui y

PAR LA MÉTHODE BERGAMASQUE.

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adhèrent ; l'affineur la reprend et la fait arriver par une impulsions ous la panne du marteau et la cingle. Pendant le cinglage, le braschino jette continuellement sur elle des pelletées de paille de fer et de sable. Dans ce premier martelage, on donne à la loupe la forme d'un gros parai lél ipipède à base carrée. Onk réchauffe, après avoir retiré du foyer les scories qui y étaient restées , et on le reporte

sous le marteau où il est partagé en deux lopins x deux tiers de sa longueur. Le gros lopin, n. i, est remis au feu et réchauffé par le braschino, tan-

dis que l'ouvrier fait une queue au n. 2. Il reprend ensuite le n. qu'il allonge et auquel il fait une queue. Il revient au U. 2 qu'il termine. Il forge enfin le n. s qu'il partage en deux parties,

dont l'une terminée immédiatement, et l'autre après réchauffage. On fabrique ainsi à chaque affinage trois barres pesant chacune environ 12 à 13 kilog. Le forgeage

dure une heure. Quand il est terminé, on rétablit le feu et le maestro y installe un nouveau cotizzo, tandis que le braschino fait le triage des scories ; il rejette les pauvres et met à part sur la plate-forme les riches qui, avec les battitures , sont immédiatement rechargées dans le foyer pour l'affinage du second cotizzo. On recommence ainsi six fois la même série d'opérations. Il faut donc 18 heures pour l'affinage et le forgeage de 250 kil. de fonte, savoir : Pour le mazéage.

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Pour la confection

2 b .1/2

Ç en 6 opérations partielles des cotizzi. . . . 4 h. 112 de 3/4 d'heure chacune. Pour l'affinage. . . 12 h. en ( 1 h. pour l'affinage. 6 opérations exigeant chacune 1 h. pour l'étirage. Tome I, I82. 43