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EXPLOSIONS DES CIIAUDIÉRES
A VAPEUR.
Les machines qui donnent le mouvement aux martinets sont au nombre de cinq, dont 3 à cylindre vertical et 2 à cylindre horizontal ; chacune d'elles est munie d'une pompe alimentaire. Plus récemment une sixième machine a été con-
serre ce dernier, en prenant pour points d'appui traverses en fonte reposant sur la partie fixe de la chaudière. Pour faire cette modification, il fallut remplacer la feuille de tôle dans laquelle était percé le trou d'homme : la nouvelle feuille que l'on posa avait la même épaisseur de 9 , une longueur de 1m,20 sur une largeur de on',6o , et pesait 63 kil. Elle était placée en long, sa plus grande dimension étant parallèle à l'axe du cylindre, tandis que les autres sont transversales; les rivets qui l'attachaient étaient espacés , comme ailleurs, de 0-, Io. Ces dispositions sont représentées par la fig. 8, qui est le développement de la chaudière coupée suivant la génératrice située au point le plus bas.
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struite elle met en jeu une soufflerie. Les 2 chaudières du premier massif alimentent les 2 machines les plus au sud; les 4 chaudières du second massif alimentent les 4 autres machines.
Uri robinet placé en un point du tuyau principal T permet, au cas où l'une des séries de chaudières ne fournit pas assez de vapeur pour le travail qu'elle a à effectuer, de lui ajouter une partie de celle fournie par l'autre série ; le tuyau t est de même muni d'un robinet vers son milieu. Toutefois, ces deux dernières innovations sont récentes : avant l'accident , ii n'existait point de communication entre les chaudières des deux massifs.
Dans le courant du mois de juin 1841, sur la remarque que la fermeture du trou d'homme de la chaudière a donnait constamment lieu à des fuites, on crut nécessaire de changer cette partie. Primitivement cette fermeture se faisait, suivant la manière généralement usitée , à l'aide d'un couvercle plat en fonte, boulonné sur le rebord. d'une pièce annulaire également en fonte, assujettie sur la chaudière par un rebord inférieur. La fermeture employée en remplacement de la précédente consiste en un couvercle courbé suivant le rayon du cylindre , placé intérieurement à celui-ci, et appuyé contre les bords du trou d'homme à l'aide de deux boulons fixés par une extrémité au-dessous du couvercle et portant à l'autre extrémité un pas de vis, par lequel on
Le 28 juillet, entre 8 et 9 heures du matin, pendant le déjeuner des ouvriers, on réparait le joint A du tuyau AB (fig. 5). Deux chauffeurs étaient occupés à ce travail, ils avaient dû naturellement fermer le robinet R, par lequel la vapeur arrive de la chaudière dans ledit tuyau ; de
plus, pour ne pas être gênés par celle qui s'échap-
pait ou pouvait s'échapper de la soupape x, ils avaient reculé le poids de cette soupape jusqu'à l'extrémité de son levier, de manière à la surcharger assez fortement. La soupape z était restée dans son état habituel, au moins d'après leur déclaration, c'est-à-dire que son poids ou sa charge était placée aux 'b du levier ; elle y représentait cependant encore une pression effective, qui dé-
passait de 2 atmosphères celle pour laquelle la chaudière avait été autorisée et éprouvée. Il résulte , du dire de ces deux ouvriers, que pen-
dant tout le temps qu'a duré leur travail,
vapeur s'échappait avec force par cette dernière