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36o JAUGEAGE les ordonnées représenteraient les valeurs succes-
sives de r -4- 1 ou de R. A est d'ailleurs l'autre extrémité de cette courbe; car, à l'origine, lorsque
h=o, les résistances r et r' sont aussi toutes les deux nulles.
Pour montrer comment se détermineront les points intermédiaires, élevons une ordonnée quelconque G L comprise entre A et C; elle coupera
la courbe A HM en H , la ligne DO en K et DE en L. Nous aurons, en premier lieu, et GH
Portons ensuite de K en I, la valeur de p correspondante à Ir=--LK ; HI représentera r, ainsi qu'on peut le voir en rapprochant, de l'équation P = p+h-Er-i-rr
les quatre parties dans lesquelles se subdivise la ligne LG. Le point I appartient par conséquent à la courbe cherchée.
Lorsque cette courbe aura été tracée d'après les diverses données des expériences, la figure, complétée par elle, fournira une solution graphique immédiate, pour tous les états du puits artésien.
Que l'on veuille, par exemple, trouver les éléments felatifs à une certaine valeur dep : on portera cette valeur sur l'axe desy, de D en R; par le point R on mènera une parallèle à DO, laquelle viendra couper en I la courbe A IO; puis on abaissera l'ordonnée L G passant par le point d'intersection I. La hauteur d'eau h sera représentée par LK,
ou par gni donnera plus rigoureusement son 25 expression numérique; KI est la valeur de p servant de base à l'opération ; enfin la ligne III est égale à r, et HG l'est à .
DES PUITS ARTÉSIENS.
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Il est à remarquer que la courbe AO forme, dans tonte son étendue, la ligne de séparation entre la charge utilisée et celle qui est perdue. En effet h', égale à IL, est la portion de charge qui produit, l'écoulement de l'eau par le robinet, tandis que GI ou R, est celle dépensée en frottements improductifs.
La disposition qui vient d'être décrite repré-
sente bien la marche des principaux éléments d'un
puits artésien ; mais la courbe de r et celle de 1
ne s'y trouvent pas rapportées aux axes d'une façon identique, d'où il résulte que l'oeil saisit avec moins de facilité la relation qui existe entre elles, dans
les divers points de leur course. On pourra remédier à cet inconvénient en prenant, sur les ordon-
nées, des longueurs CO", Gr. respectivement
- la courbe passant par les
égales à OB, points 0", I", etc., ainsi obtenus et par l'origine des coordonnées, donnera les Valeurs de r immédiatement comparables à celles de , puisque les
unes et les autres sont comptées depuis l'axe de x.
Si l'on se rappelle que les premières lignes ont été systématiquement disposées de manière à former un ensemble complet, on verra que la courbe nouvelle Al" 0", tracée dans un but tout spécial, est, pour ainsi dire, simplement superposée à la figure, sans entrer dans sa combinaison. Comme il serait très-souvent commode de rencontrer les valeurs de a réunies aux autres données, on pourra les introduire aussi dans l'épure. Ces valeurs ne dépendant que de h et du diamè-
tre de la conduite, on construira directement la courbe qui les représente, ainsi que cela a déjà été pratiqué pour la courbe de 1 .
Tome III, 1843.
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