Annales des Mines (1843, série 4, volume 3) [Image 225]

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449 doivent être remplacés par l'acide chlorhydrique et la feuille d'or, portés à l'ébullition avec la liqueur. EXTRAITS.

CIIIMIE. 448 troduit nesoit affaiblie par son mélange avec l'eau, parce q u'alors le zinc décompose une partie de l'acide sulfurique, avec production d'acide sulfureux sur lequel l'hydrogène réagit en formant de l'hydrogène sulfuré. Mais rien de semblable n'arrive si l'on prend la précaution de faire plonger l'extrémité inférieure du tube droit à io cent. de distance

25. Mémoire sur un nouvel OXACIDE DU SOUFRE;

par MM. Forclos et Gélis. (Ann. de Ch. t. 6,

du zinc, ou bien encore si le tube très-voisin du métal se trouve terminé par une pointe relevée de manière à lancer l'acide sulfurique de bas en haut avant que ce dernier n'arrive sur le métal.

P-

Nous avons analysé différents échantillons d'hy-

posulfite de soude du commerce, et nous avons trouvé à tous ces sels la même composition, qui est représentée par la formule

Le protosulfate de fer que M. Desbassins a pro-

posé le premier d'employer pour reconnaître la présence d'un acide azoté dans l'acide sulfurique, est d'une sensibilité extrême et peut accuser de ces composés. Voici les précautions qui se prêtent le mieux au succès de l'opération. On prend 50 gr. au moins d'acide sullfurique ; on verse à la surface o gr., 35 d'eau distillée; on laisse dissiper la chaleur produite par le contact des deux liqui-

des, puis on ajoute une dizaine de gouttes de protosulfate de fer et on fait le mélange avec lenteur, pour éviter toute élévation de température

capable de détruire le composé violet qui prend naissance lorsqu'il existe un acide azoté dans l'acide sulfurique.

La narcotine que l'on a préconisée dans ces derniers temps est infiniment moins sensible que le protosulfate de fer,et de plus elle est infidèle,

car je ne suis assuré que dans certaines circonstances elle colore l'acide sulfurique en jaune d'ambre qui passe au rouge orangé. Mais lorsqu'il est question de reconnaître des quantités notables d'acides azotés libres ou combinés, l'acide sulfurique et le protosulfate de fer

484.)

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Lorsqu'on ajoute de l'iode à une dissolution d'un hyposulfite quelconque, il s'en dissout une grande quantité sans qu'il se produise de précipité dans la liqueur par l'addition d'un sel de baryte, ce qui prouve qu'il ne se forme pas d'acide sulfbrique. L'iode se trouve dans la liqueur à l'état d'iodure : Car il donne avec les dissolutions métalliques tous les précipités caractéristiques de cette classe de corps. Cette liqueur reste neutre , et

lorsqu'elle est saturée d'iode, ce que l'on reconnaît à la teinte jaune qu'elle commence à prendre, elle en contient un demi-équivalent, ou un a tome, pour un équivalent d'hyposulfite. Pendant cette réaction, l'iode enlève à l'hyposulfite la moitié du sodium qu'il contient, tandis que l'oxygène, qui était combiné à cette portion de métal, s'ajoute au reste des éléments pour former un nouvel acide S105, analogue à celui de M. Langlois, mais plus riche en soufre que ce dernier, réaction qui est exprimée par cette équation: 2(Na0, Ol+f,=--,NaI+1\ia0,S 4-05