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DU ZINC EN BELGIQUE. SUR LA FABRICATION
toyacre (fic,b 102 et s o3). Le brigadier les introduit
successivement dans l'anneau en fer et promène d'abord un petit grattoir dans leur intérieur, pour faire tomber l'oxide de zinc peu adhérent aux parois; il est ensuite obligé de se servir d'un burin et d'un marteau pour enlever les aspérités et rendre l'intérieur bien uni. II se forme, en effet, un alliage de zinc et de fer, qu'on ne peut arracher que difficilement. Aussi les tubes sont-ils mis hors de service au bout de peu de temps. Dès que les tubes de la rangée inférieure sont enlevés, le grand et le petit manoeuvre commencent le nettoyage des creusets; l'un part du pre-
mier creuset, l'autre du quatrième creuset de gauche.
Ces ouvriers introduisent clans le creuset un herpais , espèce de ringard déjà décrit (fig. o5), et détachent les résidus laissés .par la distillation. A
la haute température à laquelle ils sont soumis, les creusets sont devenus très-résistants ; aussi peu L-
on frapper sur leurs parois sans beaucoup de ménagements. Le nettoyage se fait surtout à la partie inférieure des creusets, et il est souvent très-difficile à cause de l'adhérence des laitiers. Cette première opération faite, le petit manoeu-
vre ramène avec le grand grattoir (fig. io4), du fond vers l'orifice , toutes les matières contenues dans chaque creuset ; il les fait ensuite tomber, et elles sont reçues dans la fosse, de orn,35 de large,
qui règne sur tout le devant du four. Les 6 creusets de la rangée inférieure étant parfaitement nettoyés , le brigadier les charge l'un après l'autre, au moyen de sa cuiller demi-cylindrique en tôle, en ayant soin de bourrer fortement le creuset ; l'un des manoeuvres replace les tubes en
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fonte , et les cale l'un après l'autre, tout à fait comme nous l'avons décrit pour la. première charge ; on procède exactement de la même manière au nettoyage et au chargement des rangées supérieures, en ayant soin de n'opérer que sur une à la fois. Il est bon d'observer que l'ouvrier chargé d'enlever les tubes de fonte ne fait jamais cette opération sans en retirer préalablement le peu de zinc qu'ils peuvent contenir, et qu'il jette sur la bâche à crasses.
A la Vieille-Montagne, on n'introduit pas dans tous les creusets la même matière. Ainsi , les trois rangées inférieures sont chargées de minerai A, et les quatre autres de minerai B. En outre, on ajoute
dans les 4 creusets de la dernière rangée toutes les crasses provenant de l'opération précédente. Indépendamment du nettoyage des tubes et du chargement des creusets , le brigadier s'occupe encore à repousser vers le fond du four les creusets neufs, auxquels un séjour de 12 heures a fait subir un retrait assez grand «pour les empêcher de porter sur la banquette postérieure. Ces creusets lui ont été indiqués par son prédécesseur, mais ils sont, du reste, très-reconnaissables. Il a en outre à s'occuper de son foyer, dont il a laissé tomber le feu , pour bien nettoyer la grille. Cette opération faite, il jette sur les barrGeaux 5o kilog. de gros charbon. Quand le feu est rallumé, il l'active rapidement en
lançant du charbon par petites pelletées, et s'aidant du registre de la cheminée, dont la -chaîne est attachée à côté de la porte du foyer. 11 parvient
ainsi à mettre son feu en bon état, presque immédiatement après que la charge est finie. Pendant le nettoyage des creusets, on a reconnu
que quelques-uns étaient entièrement percés et
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