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SUBSTANCES MINÉRALES.
EXTRAITS.
analysé par l'eau régale, on dosa le soufre et on
tité d'acide arsénieux. Traité par l'eau, il donne une dissolution incolore, dans laquelle on reconnaît la présence d'une trace de chaux par foxalate d'ammoniaque et d'une trace d'acide sulfurique par le muria te de baryte; l'hydrogène sulfuré en précipite immédiatement un peu de sulfure d'ar-
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en déduisit l'arsenic par différence.
i) Nicke l arséniate du toit du filon Gottes
geschik , près S chneeberg. Chauffé dans le matras il donne de l'eau légèrement acide et pas d'acide arsénieux (résidu jaune). L'eau pure en extrait
une trace de sulfate de nickel et de sulfate de chaux.
Protoxyde de nickel (renfermant un peu de cobalt). Protoxyde de fer Acide arsénique Acide arsénieux. Eau. . . Sulfate de chaux
L'analyse a donné pour Io° Protoxyde de nickel. Protoxyde de cobalt. Acide arsénique. . Eau Protoxyde de fer. Chaux. Acide sulfurique
. . .
36,20 1,53 38,30 23,91
traces. 99,94
2) IV ickel arséniaté de la mine d ' Adamheber Chauffé dans le matras, il près Schneeberg. donne de l'eau renfermant une trace d'acide sulfurique; le résidu est jaune. Lorsqu'on le traite par l'eau, on obtient une dissolution qui, concentrée par l'évaporation, prend une légère teinte rose, et renferme du sulfate de cobalt, mais pas d'oxyde de fer, ni de chaux.
L'analyse a donné pour too Protoxyde de nickel Protoxyde de fer Acide arsénique Eau Sulfate de protoxyde de cobalt.
35,00 2,21 38,90 24,02 traces. 100,13
3) Nickel arséniaté de Weissen hirsch, près Chauffé dans le matras il se déS'chneeberg. gage de
senic. L'analyse a donné pour oo :
puis il se sublime une faible quart-
36,10 1,10 37,21
0,52 23,92 trace. 98,85
Ces analyses s'accordent avec celles du nickel arséniate de Riechelsdorf (M. Stromeyer), et d'Allemont (M. Berthier); on peut les résumer par la formule Nc3As' 8 Aq de même forme que celles du cobalt arséniate et de la vivianite. 72. Sur la transfOrmation du SULFATE DE
PLOMB
en oalène par les substance organiques, par Car!. Kersten. (Journ. de chim. d'Erdmann , 1844.) On admet généralement que le sulfate de plomb,
que l'on rencontre surtout à la partie supérieure des filons, est dû à une transformation pseudomorphique de la galène : ainsi Blum dit que l'on a trouvé dans un filon du Rammelsberg près Goslar, enclavé dans la grauwacke, des cristaux cubiques de galène entièrement transformés en sulfate de plomb. D'un autre côté, M. Fournet , dans un mémoire sur !es divers minerais de plomb, rap-