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542 R A PP011.7e SU R bgkl :1g E SURES:Se Leurten!: ments et croisementsi;de: voie4uiriodans.certaines circonstances données peuvent ,`anssi.amener des. déraillements. Ces circonstances :sont,. heureusement assez rares, et là où elles se, présentent, elles sont le plus souvent sansdanger. C'est presque toujours en, effet dans les stations ou aux abords des stations que sont placés les changements et croisements de voie. En ces points, . la,
vitesse est toujours notablement ralentie chances de déraillement sont alors,,,infiniment moindres, et le déraillement lui-même, s'il, a
lieu, est rarement suivi de conséquences facheuse&" Mais enfin dans quelques autres casmoins nombreux, par exemple, à l'embranchement de deux chemins, et où les croisements de voie sont nécessaires, le passage des convois sur ces croisements peut donner naissance à des accidents. La commission ne pouvait donc pas les négliger, et
voici les observations qu'elle croit .devoir vous soumettre à leur sujet. Trois systèmes différents d'aiguilles sont en usage sur les chemins de fer : le premier, celui des aiguilles ou rails mobiles qui opèrent en exerçant une pression sur le rebord intérieur des roues des voitures, de manière à les forcer de suivre la voie sur laquelle on veut les diriger; ce système a l'inconvénient de provoquer le décalage des roues et de les détériorer rapidement. Le second système est celui des rails mobiles qui peuvent, en tournant autour d'un pivot, venir se placer alternativement dans le prolon.,
gement de l'une ou de l'autre des deux voies que le convoi doit suivre. Dans ce système il n'y a plus de pression. sur le rebord -intérieur. des roues; mais', i par hasard le, rail
APPLICABLES AIFX ' CHEMINS DE FER.
mobile est mal placé
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la machine sort de la
EnfinJe. troisième système, aujourd'hui presque généralement employé, est un système mixte qui réunit les conditions favorables des deux premiers: if se compose de doubles aiguilles mobiles disposées de telle manière, que, vis-à-vis de chaque voie, il y a toujours un rail continu, et les
aiguilles étant toujours ramenées dans leur position normale par un coutre-poids, il n'y a plus de crainte à avoir pour une sortie de voie. Entre ces trois systèmes , la commission ne pouvait hésiter sur celui qui mérite la préférence dans l'intérêt de la sûreté publique; elle n'a pas pensé,
toutefois, qu'il y eût lieu de proscrire, surtout pour les chemins actuellement établis, les deux premiers systèmes qui peuvent offrir des avantages dans certaines circonstances données ; mais elle exprime le voeu que l'administration recommande aux exploitants de chemins de fer l'adoption du dernier système , qui est évidemment le meilleur. Indépendamment des changements et croisements de voie, la commission a encore porté son attention sur quelques questions accessoires qui ne sont pas sans importance pour la sûreté de la circulation sur les chemins. de fer. Ainsi , lorsque ces chemins sont établis à travers des vallées profondes qu'ils ne peuvent franchir que sur des viaducs élevés ou de grands rem-
blais, lorsqu'ils traversent des rivières d'une plus ou moins grande largeur, l'on conçoit qu'un déraillement, dangereux toujours et partout, le serait bien plus encore dans ces cas exceptionnels. Pour prévenir ce déraillement autant que possible,