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FABRIÇAVON ET COMMERCE
DES FERS A ACIER.
nommée Berplag, soumise à certaines charges , et pourvue de divers privileges qui ont spécialement pour but de favoriser. l'industrie du fer. Ainsi les bois récoltés dansles limitesdu bergslag ne peuvent en être exportés à l'état de bois tfceuvre, ni même
naturelles et dans l'organisation sociale du pays une grande supériorité sur les fabricants du centre et de l'ouest de l'Europe.
à l'état de charbon; chaque haut - fourneau du
bergslag est lui-même le centre d'une petite subdivision forestière, qui ne peut diriger ses charbons, sous peine d'une amende égale à la valeur du combustible, ailleurs que vers ce fourneau; celui-ci est également pourvu d'un approvisionnement de minerai ; en sorte que la concurrence entre les fabricants de fonte s'exerce seulement dans la vente du produit, et j-mais dans l'achat des matières, L'on ne convertit en fer forgé, dans la circonscription du ber gslag , qu'une faible quantité de fonte. La plus grande partie des fontes à affiner est exportée, souvent à de grandes distances, dans des forges qui fondent aussi parfois des minerais tirés des bergslags les plus voisins; ces transports des minerais et des fontes se font généralement dans la direction suivant laquelle les fers doivent se mouvoir pour gagner le port d'expédition. La constitution de la propriété , les habitudes laborieuses et morales de la population, l'abondance des vivres et des fourrages, l'absence de toute autre occupation industrielle assurent aux forges la main dceuvre et les transports à un prix trèsmodéré. Le prix de la journée de travail varie ordinairement de of,8 à t f,5o ; la journée d'un conducteur avec un cheval attelé coûte ordinair
rement 2,80.
En résumé, pour ce qui concerne l'achat des matières premières et les dépenses de main-cfceuvre, les fabricants suédois trouvent dans les conditions
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Les obstacles que les forges su édoises ont à vaincre Obquirs surrésider, csu rt out_ da ns la nécessité d'aller chercher au rr.'ntsé'sjd'oriles1
dehors de la Suèdela totalité de leur débouché (1). d.,t7wiettés
et dans la nature du combustible employé
oblige les fabricants à disséminer leurs usines sur un territoire extrêmement étendu. La plus grande
partie des frais de Lbrication résulte donc des transports énormes qu'A faut faire pour amener successivement : d'une part les minerais au hautfourneau , leS fontes à la forge, les fers au port d'embarquement , puis au lieu de vente dans les pays étrangers; de l'autre, les charbons et les bois
de la forêt aux usines. Il y a telle forge dont le fer, pour atteindre seulement le lieu d'embarquement, a dû franchir, sous ces diverses formes, une distance de lioo kilomètres. Sous ce rapport toutefois, le sol et le climat viennent encore en aide à l'industrie du fer : une épaisse couche de
neige pendant trois à cinq mois d'hiver, les lacs et les rivières pendant l'été, offrent à la plupart des forges des voies naturelles de transport qui ne le cèdent en rien aux meilleures voies artificielles. Ces heureuses conditions atténuent des difficultés qui , dans l'ouest de l'Europe, seraient insurmontables; elles permettent chaque annéede propager, vers le nord dela Suède, l'industrie du fer au milieu (1) Les propriétaires de forges vendent à peine dans le pays le dixième de leur production. Le débouché local est principalement alimenté avec des produits de rebut qui
ne pourraient trouver de placement sur les marcha
étraugqrs.
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