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EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR
par un conduit cylindrique ouvert dans la calotte supérieure de la chaudière. La base de la chau-
dière est formée par une plaque en fonte de 3 centimètres d'épaisseur, à laquelle les plaques de tôle intérieures et extérieures se rattachent
par des fers d'angle. Cette plaque est percée d'une ouverture carrée correspondante au foyer et audessuS de laquelle se trouvait le cendrier. Les dispositions principales de la chaudière sont indiquées sur la Pl. V, fig. 12 à 15. Voici de plus quelles sont ses dimensions prin-
cipales :
Hauteur de la chaudière Diamètre du cylindre extérieur Ecartement des faces planes verticales entre lesquelles se trouvent circonscrit le foyer Largeur du conduit servant de cheminée
SUR UN BATEAU DRAGUEUR, A LYON.
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angles la fente se relève et de l'un des côtés la tôle s'est ployée dans une direction verticale sur on',4o
de hauteur. L'écartement maximum de la tôle par rapport à la position qu'elle occupe d'abord, s'est naturellement produit au milieu , et il a été de orn,28 environ.
C'est par cette ouverture que se sont violemment échappées l'eau et la vapeur renfermées dans la chaudière, et de ce mouvement est résulté sur la face supérieure opposée une réaction qui a sollicité de bas en haut la chaudière, l'a détachée
des poutres sur lesquelles elle était assise, et l'a projetée à la hauteur d'où elle est retombée dans
mètre.
le Rhône.
1,32
Les autres parties de la chaudière et spécialement les tubes n'ont éprouvé aucune détérioration
2,00
0,87 0,33
Diamètre des tubes entre lesquels passe la flamme 0,06 Epaisseur de la tôle du cylindre extérieur 0,010 Epaisseur de la tôle des faces planes intérieures. 0,007 Epaisseur du cuivre des tubes 0,003
Le timbre de la chaudière était en outre de
4 atmosphères; elle contenait au niveau que devait habituellement occuper l'eau i too litres, et son poids total était de 2020 kilog. Les figures 12 et 13, Pl. V, représentent dispositions de la chaudière après l'accident : les on voit que l'une des faces planes s'est déchirée à la partie inférieure sur toute la largeur> qu'elle occupe. Cette déchirure s'est faite au milieu suivant la ligne des rivets par lesquels la face se lie au fer d'angle placé à l'intérieur de la chaudière vers les
sensible.
Il n'a pas été possible de constater d'une manière précise quelle était, lors de l'explosion, la charge des soupapes. Les poids sont restés au fond du Rhône, et l'exhibition des poids normaux cor-
respondant à la tension intérieure de quatre atmosphères ne prouverait pas qu'il n'y eût pas eu surcharge par l'intervention de poids additionnels. Le chauffeur a protesté en outre qu'il n'y avait
pas eu manque d'eau, mais il y a lieu de faire observer que l'appareil de vidange n'était pas convenablement disposé, et que d'abondants dépôts s'étaient faits dans la partie inférieure de la chau-
dière, de sorte que certaines parties de la tôle pourraient bien avoir acquis une température trèsélevée susceptible de donner lieu brusquement à une grande production de vapeur. La cause principale, si ce n'est même la cause unique de l'explosion, me paraît toutefois être un