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278 MINES ET PONDERIES zarrôn, 6 1/4 réaux ; à Carthagène, 6 réaux. C'est
de if,6o à if,g5 par journée. Dans la Sierra de Gador,, lés prix éprouvent peut-être une légère augnientation pendant le temps des travaux de la tèrre , les exploitations restent d'ailleurs en activité. Ce n'est que pendant les mois de décembre, janvier et février, qu'il faut céder la place à la neige; mais à Carthagène, où se trouvent des plaines fertiles, on m'a assuré qu'à l'époque des travaux des champs, on n'aurait pas
des mineurs au prix de ro réaux (2',7o). Le fer employé à la fabrication des marteaux de mineur est assez doux et la précision du coup de l'ouvrier assez grande et. constante pour qu'il soit fréquent de voir des marteaux percés de part en part sous les chocs répétés contre la tête aciérée des fleurets, sans que l'empreinte soit d'un diamètre considérablement plus grand que celui du fleuret. il résulte de ce singulier genre
d'usure un mode de réparation très-simple
Lorsque le creux a atteint une certaine profondeur, on y refoule à chaud un morceau de fer qui peut être renouvelé indéfiniment.
En i845, la livre d'outils neufs était comptée sur le pied de 2 réaux 1/2, soit 1f,45 par kilogr. On payait i réal (of,27) pour aciérage, et 5 à
6 quartos par affûtage ou ressuage (le quarto vaut cif,o4 environ).
Ces prix me semblent devoir être notablement supérieurs aux prix de revient. Je n'ai pas pu obtenir de données sur les frais d'entretien des outils, relativement à un volume déterminé de roche abattue. Si l'administration d'une mine espagnole est réduite au plus haut degré imaginable de simplicité ; c'est un peu,
DU MIDI DE L'ESPAGNE.
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comme on doit bien le penser, aux dépens des moyens employés ailleurs pour être constamment renseigné sur les moindres détails relatifs à conornie du travail. Je supposerai, .faute de mieux, qu'à égale profondeur de trou, l'usure des fleurets est trois fois moindre dans les exploitations de la Sierra de Gador que dans la grauvvacke quarzeuze qui forme la masse du filon de Poullaouen. Or, à Poullaouen , on a à peu près un aciérage et dix affûtages pour Io mètres courants de trous de mine. L'abattage d'un mètre cube de minerai brut, dans la Sierra de Gador, exigeant trois journées au moins à douze trous de om,325 moyennement pour chacune, on a, par mètre cube, douze mètres courants environ
de trous, soit, d'après notre hypothèse, quatre affutages à o,20 l'un et o,4 aciérage à of,27, ou, en somme, o,91 pour l'entretien des outils. Je porterai en outre or,o9 pour l'usure. L'huile de lampe est comptée à raison de 4o à 5o réaux l'arrobe, soit o,94. à-if, 7 le kilogramme. Avec les lampes découvertes ou mal closes qui sont usitées, on doit en , consommer plus de Loo grammes par poste ; mais dans le doute je m'arrêterai à ce chiffre (I). Partant de ces données, on trouve que l'abattage de i mètre cube de minerai doit coûter plus de Io fr., savoir fr. fr. Pour 3 journées de picador, à. . . . 1,90 5,70 ,
.
Pour lk,500 poudre en cartouches. . . . Au moins 0",300 huile avec mèches, etc Entretien des outils
2,24 1,20
3,37 0,36 1,00 10,43
(I) 100 grammes représentent la consommation par