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CHEMINS DE FER ANGLAIS. 390 décharger ce wagon, enlever les balles à un étage
quelconque des magasins et classer ou arrimer lesdites balles avec le moins de bras et le plus rapidement possible. On voit ( fig. 5, Pl. XIII ) la balle que l'on Grue à vapeur
(steam-crane).
est en train de hisser, la corde qui l'enlève est celle d'une grue d'un genre nouveau et qu'on appelle
grue à vapeur (steam-erane) et dont le nom sera
9 J91 les détails du palier a et de son support EFGH ; on voit ,fig. 8, que le palier a a, à sa partie inférieure,
t2RVICE DES MARCHANDISES.
une échancrure où s'engage une saillie du levier d'embrayage (Voir,fig. La ,fig. 9 indique les diverses dispositions au moyen desquelles le palier peut avancer ou reculer sur le support EFGH. La fig. 7 représente la vue du grand tambour IK regardé en se plaçant derrière la fig. ï, ainsi
justifié si l'on va jusqu'au bout de cette explication. Cette corde de grue monte en vertu d'un effort produit , non pas comme dans les grues ordinaires, au moyen de la puissance produite par des roues dentées tournant par l'effort de manivelles mues à bras d'hommes, mais bien par un effort produit
Lorsqu'en pressant sur la corde w la roue I'K' est maintenue en contact avec le tambour 1K, ce tambour est mis en mouvement et, par le moyen des engrenages NO, NO', représentés fif, 2 , le
étages au-dessus de la grue.
par le moyen de la poulie P, va passer suivant l'axe
par la vapeur et situé à un, deux ou trois, etc.,
Dans la Pl. XIII j'ai, pour plus de simplicité, Hoist ou machine à élever les pposé l'effort transmis à la grue situé à un étage colis dans les ma- su seulement au-dessus de la grue ; l'appareil qui progasins. duit cet effort s'appelle un hoist ou machine à élever les poids, il est représenté en plan , fig. 3; et en élévation ,fig. 4. Le mouvement est transmis par une machine
à vapeur au tambour et' qui, au moyen d'une
courroie, fait tourner le tambour U. Sur un même arbre 7a tournent dans les paliers 7 et a, le tambour tt et une roue d'embrayage I'K' représentée fig. 6, et dont la disposition, par rapport au grand tambour 1K, est représenteefig. 1. Les coussinets en cuivre du palier 7 offrent un certain jeu afin de permettre la très-faible déviaion nécessaire pour que, lorsqu'on tire la corde w, le levier d'embrayage, fig. i , entraîne le palier et en même temps la roue PK/ jusqu'au contact du .grand tambour IK. Les.fig. 8 et 9 représentent
que sa coupe.
cylindre LM tourne et enroule le cordage qui,
du pivot de la grue et par les poulies P', P", de celle-ci va se diriger au-dessus des wagons qui sont à décharger. L'ouvrier qui est chargé de manoeuvrer
la grue doit avoir constamment à sa disposition les cordes w et w'. En pressant sur la corde w, il fait
monter les colis ainsi que je viens de l'expliquer.
Lorsque les colis sont arrivés à la hauteur voulue, l'ouvrier lâche la corde w : alors le levier d'embrayage, par l'effet du poids a retombe dans la position indiquée fig. r ; la roue cesse de
toucher le tambour 1K, et, par conséquent, le mouvement d'ascension du colis cesse instantané-
ment : non-seulement il cesse, mais la halle de coton redescendrait immédiatement si l'ouvrier qui lâche la corde w ne pressait aussitôt sur la
corde w' pour faire agir, sur le tambour IK,le frein représenté fig. 1. L'ouvrier attache même cette corde au levier en fer YZ; alors, en agissant sur
l'extrémité Z, il fait tourner la grue et place la