Annales des Mines (1847, série 4, volume 11) [Image 196]

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CHEMINS DE FER ANGLAIS.

balle de coton dans le magasin, là où il le juge convenable : Cela fait, il délie la corde du frein, qui n'étant plus maintenu, retombe alors par l'effet du poids b, fig. I. Le poids en plomb NV et le poids des chaînes à crochet placées au bout du cordage de la grue entraînent alors ce cordage et le font descendre pendant qu'au moyen du levier YZ l'ouvrier déchargeur ramène la grue dans la direction voulue pour continuer le déchargement du wagon. Tout cela se fait rapidement, et deux hommes suffisent à opérer le déchargement et l'emmagasinage définitifdes balles ou paquets les plus lourds.

Cé ri'eSt que récemment qu'on a employé dans la gare de Liverpool les grues à vapeur que je viens de décrire; et jusqu'ici il n'y a que deux grues de cette

sorte fonctionnant pour le déchargement des wa-

gons, mais les hoists ou a ppareilsreprésentés en plan

et élévation, fig. 3 et.fig. 4, sont très-employés avec ceux que l'on installait récemment, la gare des marchandises connue sous le nom du quartier de 'T.Ftt:PiiinàLiverpool, doit avoir en ce moment 5o appareils semblables mus par une machine à vapeur de 3o chevaux seulement. Les hoists sans grue opèrent très-bien le déchargement des wagons. C'est exactement la même Manoeuvre qu'avec la grue, avec cette différence que l'on peut seulemen élever les poids dans une direction verticale et dans telle position fixe que l'on juge à propos de choisir, en faisant passer le cordage LVX audessus d'une ou plusieurs poulies fixes, tandis qu'avec la grue on a de plus l'avantage de pouvoir placer les colis aux divers points de son rayon

d'action et à la hauteur que l'on désire, ce qui écoiibmise le temps et les frais.

SERVICE DES MARCHANDISES.

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Les hoists simples ou combinés avec des grues, Économie du en d'autres termes, le chargement et l'emmagasi- déchargement

nage par la vapeur offrent un grand avantage surid:: hOviasgtosn: par les mêmes opérations faites par des grues mues à bras d'hommes. On compte qu'en moyenne une tonne de marchandises coûte 6 pence ou 63 centimes de chargement au départ et autant de déchargement à l'arrivée, quand ces opérations se font avec grues mues par la force de l'homme mais, lorsqu'on emploie la vapeur, les prix paraissent être réduits dans une proportion considérable, et M. Braithwaite Poole m'assurait qu'il résultait d'expériences par lui faites, que la réduction des frais., dans le cas de déchargement et d'emmagasinage par le moyen des hoists, surtout des hoists combinées avec des grues, variait de I à 2 pence ou de io à 20 centimes par tonne. La compagnie du chemin de fer précité, pro-mgéaiDraitnsaged'emen fite de ses économies de frais pour offrir de plus éral on ne les grandes facilités au commerce; par exemple elle exige pâi.

pourrait exiger 2 pence ou ni centimes par colis mais, sauf des cas exemmagasiné par ceptionnels, elle ne semaine' demande rien. Elle a le droit, se le réserve, mais en somme ne l'exerce pas, et cependant la compagnie du Liverpool and Manchester railivay et celle du Grand-Junction, qui ont depuis longtemps déjà des intérêts communs, ont bâti à Manchester et à Liverpool des magasins qu'avec leur outillage j'ai entendu évaluer à une somme totale de 3oo.000 liv. sterl. ou en nombre rond 7.500.000 fr.; ces chemins ne représentaient cependant, à l'époque où les dépenses furent faites,

qu'une longueur de 109 milles 1/2, soit en nombre rond 175 kilomètres : il est vrai que les compagnies qui possèdent ces chemins ont devant