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CHEMINS DE FER ANGLAIS. 396 qui doit les emporter ; mais cependant on emploie
souvent aussi un autre appareil qui coûte moins cher à établir, et qui , sans être aussi commode et aussi maniable que l' Twist , est cependant fort Jigger, ou autre machi ne plus simple utile. Cet appareil trèS-simple est indiqué Pl. XII, que l'hoist pour Io-. 18 et 19. On l'appelle communément jigger. opé rer la l ivraiJ C Dans sa plus simple expression, c'est un arbre son des colis hors des magasins.
sont enroulés deux cordages en sens inverse l'un de l'autre, de sorte quelorsquel' un s'enroule, l'autre se déroule. Ces cordages vont passer chacun sur une où
poulie disposée en dehors des murs du magasin de manière que chaque cordage puisse descendre verticalement au-dessus des charrettes ou voitures qui viennent chercher les colis qu'il s'agit d'enlever des magasins. A l'extrémité de l'arbre est fixée une roue en bois,
Siir la circonférence de laquelle on peut faire agir un frein que l'on serre ou desserre à volonté; ce qui revient à dire que l'on peut, à volonté, laisser descendre ou arrêter la corde à l'extrémité de laquelle est suspendu le colis des marchandises. Supposons, par exemple, qu'il s'agisse de livrer hors des magasins des sacs de farine : on attache le sac S comme il est indiqué fig. 18 , Pl. XII;
puis, au moyen de la manivelle MN,
fig.
19, on
fait tourner l'arbre IIG de manière à élever un peu
le sac et à pouvoir ainsi le projeter en dehors : cela fait, on laisse deScàridre le sac, tout en modé-
rant la Vitesse au moyen du levier EDC , qui lorsque le point C s abaisse , fait descendre la tige BC, et par conséquent presse le frein BA &nitre la roue RIV. La manière dont le grand levier EDC manoeuvre e' st bien simple : quand l'ouvrier tire la corde EPF passant sur la petite poulie P, le levier Pivote autour du point fixe D,
SERVICE DES MARCHANDISES.
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de telle sorte que E monte et que C descend. Lorsque l'ouvrier abandonne la corde, le grand bras ED descend, tandis que le petit bras DC monte et par conséquent soulève le frein I3A. Rien n'est donc plus facile que de modérer à volonté la
descente du sac S. Il est important de remarquer que, lorsque les livraisons se font au moyen de
l'appareil que je suis en train de décrire, il ne faut pas faire descendre tout d'abord le sac ou tout
autre colis au point où on veut qu'il arrive, mais il faut l'arrêter, en serrant le frein, un peu avant son point de destination ; c'est qu'en effet on se servira de son poids et du chemin qui lui reste encore à parcourir pour enlever le sac suivant et le
projeter en dehors du magasin, au lieu d'employer la manivelle MN comme on l'a fait pour lancer le premier. On voit donc que l'opération en est simple. Les colis ou sacs, etc., après avoir été
apportés près du point d'issue, sont successivement lancés en dehors par les colis de poids semblable précédemment livrés en dehors. Le frein représenté fig.18 et 19 est très-simple, peut-être trop simple ; il n'agit que sur une faible
portion de la circonférence de la roue RR', bien qu'on ait évidé de x en y le bois BA; or, comme à pression égale l'effet du frein est proportionnel à l'espace dont les surfaces en contact de la roue et du frein glissent l'une sur l'autre, il s'ensuit qu'il y aurait avantage à adapter contre la roue un frein d'une surface beaucoup plus grande or, ce but
peut être atteint .en faisant usage, comme frein d'une surface faite d'éléments de bois plats reliés entre eux par des bandes de fer flexibles, qui rendent par conséquent le frein flexible lui-même de telle sorte que ce frein, étant disposé de façon