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CHEMINS DE EER ANGLAIS.
à embrasser la demi-circonférence inférieure de la roue, puisse s'y appliquer tout entier ou s'en séparer par son propre poids à la volonté de l'ouvrier chargé des manoeuvres. L'effet d'un tel frein est instantané; on peut, par son moyen , maîtriser
beaucoup mieux la descente des colis, et l'on
Jigger
risque moins, par conséquent, de les laisser descendre trop bas, ce qui nécessiterait l'emploi de la manivelle à bras pour les remonter. On a cherché à donner, Pl. XII, fig. 20 et 21, employé
à Manchester. une idée de l'usage et de la forme d'un frein sem-
blable à celui dont il vient d'être question. C'est par un jigger ainsi modifié que l'on fait les livrai-. sons des sacs de farine, grains, pois, etc., hors des magasins du chemin de Manchester à Leeds qui en reçoit des quantités immenses, et notamment des comtés de Norfolk et de Lincoln. Immenses trans-
Les magasins du Manchester and Leeds railway
ports de grains à -Celanchestersont assez considérables pour contenir sur le Manchester and Leeds i oo.000 sacs de farine pesant chacun 280 livres anrailway. Facilités données au commerce
glaises, ou de 8 à la tonne.
La compagnie , pour attirer le transport des grains sur sa ligne, se charge de les emmagasiner pour deux mois sans rien exiger ; passé ce terme,
elle fait payer 1/2 penny ( 5',5) par tonne et
par jour. Elle se charge même de fournir les sacs
qu'elle loue à un prix très-modéré. Non-seulement la compagnie emmagasine, mais encore elle se charge de livrer, sans additions de frais, à tout acheteur à qui le propriétaire des sacs donne un bon. Les comptes de chaque propriétaire de sacs
sont tenus par la compagnie comme un compte d'écus chez un banquier ; ils sont débités au fur et à mesure des livraisons faites sur leurs bous, et leurs comptes courants se balancent à certaines
SERVICE DES MARCHANDISES.
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époques fixes. Il résulte de l'ensemble de ces mesures, de très-grandes facilités pour les négociants et un accroissement de dividendes pour les action-
naires. La manière dont les sacs degrains, de farine, etc., sont emmagasinés à Manchester est assez curieuse
pour mériter une simple mention. On sait qu'a la station de Miles-Platting , située à un mille de Manchester, la ligne de fer se divise en deux : l'une descendant en pente raide vers Manchester, et l'autre se rendant à peu près de niveau vers la gare des marchandises il en résulte que la cour de cette dernière, oit les voitures et les chariots de la ville viennent apporter et prendre des colis de toute espèce, est à 25 pieds environ au-dessous de la ligne de fer, et que les wagons arrivent dans les étages supérieurs des magasins, si bien qu'il ne se trouve qu'un seul
étage au-dessus d'eux. Si cette disposition a l'inconvénient d'obliger à monter et à descendre par une machine à vapeur de 20 chevaux les wagons pour les amener, soit
au niveau des cours, soit au niveau de la ligne, on a aussi l'avantage, par cette disposition, de pouvoir emmagasiner très-facilement les arrivages considérables de sacs de farines ou de grains de toutes sortes, soit dans les étages inférieurs, soit dans les étages supérieurs. Pour emmagasiner les sacs dans les étages inférieurs, on les laisse glisser sur des plans inclinés disposés à cet effet d'étage en étage, et l'opération se fait presque sans autres frais que l'enlèvement hors du wagon et l'arrimage dans le magasin, ce qui est presque insignifiant.
Procédés de l'emmagasinage des grains à Manchester.