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C H I MIE.
coup moins ammoniacale ; alors , indépendamment d'un ou de plusieurs composés de sulfure de cuivre et d'oxyde de ce métal , une quantité assez considérable de cuivre est réduite à l'état de protoxyde et reste en dissolution dans les liqueurs sans
les colorer, ce qu'on reconnaît facilement, soit avec le sulfure de sodium , qui y produit un précipité noir, soit en décantant la liqueur claire et la soumettant à l'action de l'air ou du chlore, qui en déterminent la coloration en bleu.
De ces diverses expériences, il résulte que pour doser le cuivre allié aux métaux avec lesquels on le rencontre ordinairement, il faut éviter d'opérer à une température très-basse ou à une température très-élevée, heureusement la chose est facile; l'oxysulfure 5CuS+CuO se forme déjà vers 5o à Go degrés, et ce n'est qu'au delà de 8o ou 85 degrés qu'il commence à agir sur les sels de cuivre ammoniacaux : or, il est très-facile de ne pas dépasser ce dernier terme; il faut même, pour l'atteindre , une ébullition très-prolongée de la liqueur
ammoniacale, et, dans tous les cas, l'addition d'une nouvelle quantité d'ammoniaque suffirait pour abaisser la température, si, par hasard, une expérience avait été trop prolongée. Les considérations qui précèdent me permettent d'entrer maintenant dans les détails du procédé. J'indiquerai : 10 la préparation du sulfure de so-
dium, 2° la manière de reconnetre la pureté cuivre qui sert de titre , 3" la manière de titrer la dissolution du sulfure, 40 le mode d'analyse des du
alliages, 5° celui des sels de cuivre et particulière, ment des sulfites, 6° celui des minerais de cuivre. Je terminerai la première partie de ce travail par reconnaître, dans les l'indication d'un moyen
EXTRAITS.
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composés de cuivre, la présence de quantités trêmement petites de zinc ou de cadmium. ex-
Préparation du sulfure de sodium. Le mode qui me paraît le plus simple et le plus commode consiste à faire passer un courant de gaz hydrogène sulfuré dans une dissolution de soude caustique marquant 36 degrés à l'aréomètre : c'est la lessive des savonniers, telle qu'on la trouve chez les fabricants de produits chimiques. Pour obtenir l'hydrogène sulfuré, on peut se servir indistinctement de sulfure d'antimoine et d'acide chlorhydrique concentré, de sulfure de fer et d'acide sulfurique étendu ; mais j'emploie de préférence du sulfate de baryte ou du sulfate de strontiane converti en sulfure par une cémentation dans du charbon (i). Ce sulfure est introduit en petits fragments de la grosseur d'une noisette dans un flacon tubulé, de la capacité de 2 à 3 litres, et .traité à la température ordinaire, par de l'acide chlorhydrique du commerce, étendu d'environ deux fois son vo-
lume d'eau.
Le gaz, qui se dégage en abondance, est reçu être apporté par un tube d'un large diamètre. dans la soude caustique où il doit
Il est absorbé complétement quelque rapide que soit le dégagement.
Au bout de quelques heures, on trouve dans le une abondante cristallisation de sulfure de sodium, dont; une partie flacon où ce gaz a été absorbé,
(1) Le sulfure de
baryum et celui de strontium sont vendus par les fabricants de produits chimiques au prix de 20 centimes le kilogramme.