Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
5o
EXTRAITS.
De la sorte, il reste dans les matras un volume total de loo centimètres cubes environ, savoir : Nitrate de cuivre. Ammoniaque. Sulfure Lavage
.
.
. .
8 centimètres cubes. 50 30
Cette recommandation s'applique également à tous les essais de cuivre, quels qu'ils soient.
Essai d'un alliage. Deux cas peuvent se présenter dans l'analyse d'un alliage. On connaît le titre approximatif, ou ce titre est inconnu. Dans le premier cas, on prend une quantité d'alliage contenant environ i gramme de cuivre ; si c'est une médaille , par exemple, son titre étant d'environ 7,97,57,°;, on prendra i,o5o; si c'est le bronze
des canons, qui est à un titre très-voisin 79:-:;, on en pèsera 1, oo. Dans le second cas, un premier essai, fait sur gramme d'alliage, donnera encore le titre approximatif Il sera donc toujours facile de procéder à l'ana-
lyse avec une quantité d'alliage représentant, à peu près, i gramme de cuivre , circonstance importante pour arriver à la plus grande exactitude possible.
Après avoir titré la liqueur avec le plus grand soin, de la manière qui a été indiquée précédemment, on pèse l'alliage et on l'attaque par l'acide nitrique dans un matras de la capacité de zoo centimètres cubes. Le résidu insoluble, s'il existe, indique la présence de l'étain ou de l'antimoine; quand ce résidu est considérable, il est utile d'introduire dans le ballon quelques gouttes d'acide
511
chlorhydrique, afin de faire rentrer l'étain ou l'antimoine en dissolution,
et s'assurer par là que l'alliage est entièrement attaqué. De plus, lorsque cette circonstance se présente, il faut ajouter du plomb à l'alliage. Cette addition de plomb a pour but de faire précipiter plus vite l'acide stannique qui, en se tenant très-longtemps en suspension, rendrait incertaine la fin de l'analyse. Au lieu de peser le plomb à l'état de le dissoudre, il est préférable métallique et d'en avoir une dissolution toute faite et dont on connaît le titre. On dissout io grammes de plomb dans 3o à 4o centimètres cubes d'acide nitrique du commerce, et l'on ajoute à cette dissolution une quantité d'eau telle que le mélange occupe I décilitre. Un centimètre cube d'une dissolution ainsi faite représente un décigramme de plomb métallique. Dans des cas très-rares, lorsque l'alliage chargé d'étain, un décigramme de plombest trèsrait ne pas suffire, ce qu'on reconnaîtrait bienpourdans un premier essai : on augmenterait alorsvite un peu la quantité de nitrate de plomb. Après avoir ainsi attaqué l'affinage, attend le refroidissement de la liqueur et l'onon y ajoute 5o centimètres cubes d'ammoniaque. On porte le liquide ammoniacal à l'ébullition et l'on y verse, goutte à goutte, la liqueur titrée de sulfure de sodium. Pendant la plus grande partie de
l'analyse, on n'a pas besoin d'attendre que la liqueur soit éclaircie, car
on distingue facilement la teinte bleue du liquide en ébullition. Mais peu à peu cette teinte devient moins sensible; il faut tion, laver avec la pissette , suspendre l'ébullilaisser le liqueur se