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CIRCULAIRES.
Un étui de mathématiques semblable à celui qui est exigé à l'Ecole polytechnique. Trois règles et une équerre ; Un grand carton ; Une boite de couleurs avec godets et soucoupes Un tablier de laboratoire. Paris, le 30 juillet 1847. Le Ministre secrétaire d'État des travaux publics.
H. JAYR.
A M. le Préfet d Paris, le 15 septembre ;se.
Monsieur le Préfet, on a adopté depuis quelque temps, dans certains établissements , un mode très-vicieux do construction pour les fourneaux des chaudières à vapeur. Exécut ion de On fait circuler la flamme, ou les gaz provenant de la t'art. 29 de l'ordu donnatice du 22 combustion, dans des carneaux qui s'élèvent au-dessus plan d'eau, en s'appuyant sur les parois du réservoir de mai 18 ta. vapeur. Ce système est extrêmement dangereux. Il est formellement prohibé par l'article 29 de l'ordonnance royale du 22 mai 1843, aux termes duquel la ligne d'eau doit toujours être d'un décimètre, au moins, au-dessus de la partie la plus élevée des carneaux,- tubes ou conduits de la Chaudières à vapeur,
flamme et de la fumée.
On conçoit en effet que la partie dos parois qui ne se trouve pas intérieurement baignée par l'eau peut éprouver un échauffement considérable par son contact avec la flamme ou les gaz qui passent dans les carneaux supérieurs. En de telles circonstances, si une issue vient s'offrir à la vapeur, soit par l'ouverture du robinet de mise en train, soit par le soulèvement de la soupape, ou s'il s'opère par quelque fissure une fuite accidentelle, l'eau, déchargée tout à coup d'une portion de la pression qui s'exerçait à sa surface, entre en ébullition tumultueuse jaillit contre les parois suréchauffées , et engendre subitement une grande quantité de vapeur qui détermine une rupture.
CIRCULAIRES.
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Dernièrement une explosion qui a eu des suites déplorables a été produite par celte cause. Il importe de signaler les dangers que présente ce mode d'appareils, el de tenir la main à l'exécution de l'ordonnance. J'ai l'honneur de volts transmettre le rapport dans lequel sont consignés les détails du malheureux événement
que je viens de rappeler, et l'avis qui a été émis par la
commission centrale des machines à vapeur. Ils sont imprimés ci-après.
Je vous invite, monsieur le Préfet, à prendre un arrêté qui interdise immédiatement ces dispositions des
lOurneaux là où il en existerait de semblables. Veuillez m'accuser réception de la présente circulaire dont je transmets des ampliations à 141M. les ingénieurs et dont je joins ici plusieurs exemplaires pour être distribués aux principaux propriétaires ou constructeurs d'appareils à vapeur dans votre département., Recevez, monsieur le Préfet, l'assurance de tua considération la plus distinguée. Le scus-secreiaire d'Elat des travaux publies,
Signé LEGRAND.
A M. le Préfet d Paris, le 4 octobre 1847.
Monsieur le Préfet, l'ordonnance royale du 22 mai 184-3,
relative aux machines et chaudières à vapeur employées
Chaudières à vapeur.
sur terre, a prescrit plusieurs dispositions destinées à Indicateurs du constater que la surface de l'eau dans les chaudières est niveau de Pt.. maintenue à une hauteur à peu près constante et supérieure aux conduits dans lesquels circulent la flamme et les gaz provenant de la combustion. On sait en effet que l'abaissement du plan d'eau et le suréchauffement qui en résulte dans les parois du réservoir de vapeur sont l'une des principales causes des explosions. Des accidents récents sont venus en fournir encore de nouveaux et tristes exemples. La circulaire du 15 septembre dernier a rappelé, à ce sujet, les conditions requises par l'article 29, qui veut que le niveau normal de l'eau dans la chaudière soit mar-