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CIRCULAIRES.
qué à l'extérieur par une ligne tracée sur le corps de la chaudière ou sur le parement du fourneau, et que cette ligne soit d'un décimètre au moins au-dessus de la partie la plus élevée des carneaux, tubes ou conduits de la flamme et de la fumée. Indépendamment de ces conditions, les articles 30 et 31 ont disposé Que chaque chaudière aura un flotteur d'alarme;
Qu'elle sera, en outre, munie de l'un des trois appareils suivants : un flotteur ordinaire, d'une mobilité
suffisante ;
un tube indicateur en verre; des robinets
indicateurs, convenablement placés à des niveaux différents. Assez communément on fait usage du flotteur. Mais l'accord de ses indications avec la ligne d'eau dépend de la longueur de la tige métallique à laquelle il est suspendu dans l'intérieur de la chaudière. Et il en est de même pour le flotteur d'alarme. On ne peut dès lors vérifier, quand on fait les visites, si ces instruments, qui se trouvent déjà tout ajustés, sont exactement réglés par rapport à la ligne d'eau. On ne peut pas non plus s'assurer que cette ligne est tracée à la hauteur prescrite, à moins de faire ouvrir les carneaux, ce qui demande du temps, entrave le service et occasionne des chômages fâcheux pour les industriels. Si, au contraire, chaque chaudière était munie d'un tube indicateur en verre ou de robinets étagés, on aurait constamment toute facilité pour vérifier la situation respective du niveau intérieur de l'eau et de la ligne d'eau marquée à l'extérieur.
C'est là une chose très-importante. Et puisque l'article 31 de l'ordonnance du 22 mai 181,3 a laissé la faculté
de prescrire, dans les arrêtés de permis, l'emploi de ce on ne doit point hésiter à les tube ou de ces choisir désormais robinets' de préférence au flotteur ordinaire, du moment que l'expérience a fait reconnaître que ces appareils sont les meilleurs et qu'ils fournissent le moyen d'empêcher de dangereuses contraventions. Il conviendra en conséquence à l'avenir, lorsque vous autoriserez l'établissement d'une nouvelle chaudière à vapeur, d'imposer la condition de faire usage, outre le flotteur d'alarme, d'un tube indicateur en verre, ou de
733 CIRCULAIRES. deux robinets d'épreuve adaptés, l'un au-dessus l'autre au-dessous du plan d'eau normal, ce second robinet devant être également au-dessus de la partie la plus élevée des carneaux ou conduits de la flamme et de la fumée.
Quant au flotteur ordinaire, son emploi demeurera facultatif. On pourra néanmoins le recommander lorsqu'au lieu du tube en verre la chaudière sera pourvue des robinets d'épreuve, attendu que ceux-ci n'accusant pas d'eux-mêmes, comme le font les deux premiers appareils, les variations du niveau de l'eau, et ne donnant des indications qu'autant que le chauffeur prend soin de les ouvrir, le flotteur peut, dans ce cas, être utile. Oit a quelquefois objecté, au sujet du tube en verre, que c'est un instrument fragile, exposé à se briser lorsqu'il se trouve sur des chaudières fonctionnant à de hautes pres-
sions; que la forme hémisphérique des extrémités des chaudières, l'épaisseur de la maçonnerie ou la largeur des carneaux qui les entourent, rendent difficile d'y ajuster des tuyaux aboutissant à ce tube et aux robinets d'épreuve. Mais l'application qui est faite depuis longtemps du tube indicateur aux chaudières de locomotives, lesquelles fonctionnent à cinq et six atmosphères, montre que la fragilité du verre n'est nullement un empêchement à l'emploi de cet appareil sur les chaudières à haute pression (1); et, d'un autre côté, il est facile, malgré la forme (1) Certaines précautions sont à observer pour préparer et monter les tubes indicateurs. Ils doivent être d'un cristal exempt de bulles et autres défauts; d'un diamètre intérieur assez petit , 5 à 10 millimètres, et d'une épaisseur de 3 à 4 millimètres. Quant à la longueur, elle dépend de la forme de la chaudière. Il faut aussi qu'ils soient recuits avec soin cette opération se fait en les plaçant dans un bain d'huile de lin que l'on porte à l'ébullition et qu'on laisse ensuite refroidir. Lorsqu'on les place dans leur monture, il importe d'éviter soigneusement de les soumettre à un effort de torsion en serrant les presse-étoupes dans lesquelles ils sont engagés par leurs extrémités. Il est bon qu'ils soient enchâssés sur toute leur longueur dans une monture en cuivre formée de deux pla ques qui couvrent deux côtés opposés du tube et le laissent apercevoir à travers deux fentes de 4 à 5 millimètres de large. Cette tlisposition a l'avantage d'abriter le tube non-seulement contre les chocs, mais en outre contre les courants d'air ou le contact de corps froids qui pourraient en déterminer la rupture. Les tuyaux métalliques qui mettent les extrémités du tube en cornmunication avec les espaces remplis d'eau et de vapeur dans la chan-
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