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.'CIRCULAIRES.
CIRCL LAIRES.
hémisphérique de l'extrémité d'une chaudière, d'adapter en des points convenables de cette surface deux tubes en fer horizontaux, d'un petit calibre, assez longs pour tra-
verser la maçonnerie et les carneaux, et au bout des-
quels sont appliqués le tube indicateur ou les robinets d'épreuve. A l'égard des chaudières déjà établies et permissionnées, et qui seraient munies du flotteur ordinaire, on
pourra les conserver dans cet état. Mais s'il était constaté que ce flotteur est mal construit ,,mal ajusté; qu'il n'a pas une mobilité suffisante, ou que les carneaux sont élevés au-dessus du plan d'eau, il y aurait alors des contraventions formelles à l'ordonnance, et l'on devrait en consé-
quence exiger l'application immédiate du tube ou des robinets indicateurs afin de faire cesser ces contraventions et d'en empêcher le retour. Il est une autre condition de sûreté qui appelle aussi particulièrement votre attention, monsieur le Préfet, dans les permis que vous avez à délivrer.
L'article 41 de l'ordonnance du 2.2 mai 1843 porte que l'autorisation donnée par le préfet fixera, s'il y a lieu, la direction de l'axe de la chaudière. Les faits prouvent que, presque toujours, dans les explosions, la rupture de la chaudière s'opère suivant un plan perpendiculaire à l'axe, en sorte que c'est dans la direction de cet axe que les fragments sont lancés avec le plus de violence par l'action de la vapeur. Aussi l'instruction du 23 juillet 1843 recommande, paragraphe 4, de disposer autant que possible, l'axe de la chaudière de manière à ce qu'il soit parallèle aux murs des habitations ou à la voie publique. La même garantie doit être observée pour les ateliers ; et ainsi, quand il s'agit d'une chaudière de première catégorie, il faut enjoindre d'en placer l'axe parallèlement au mur des ateliers qui se trouveraient contigus au local, dière doivent être pourvus de robinets, auxquels on peut adapter des manches liés, si l'on veut, avec des tringles qui permettent au chauffeur de les fermer de loin, en cas de bris accidentel. Enfin il est nécessaire qu'un troisième robinet, placé au-dessous du
tube iniicateur, donne la facilité de le vider d'eau et d'y faire des chasses d'eau chaude et de vapeur, afin de le purger des matières te, reuses dont il est sujet à s'encombrer.
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'les chaudières de cette classe devant d'ailleurs, aux termes de l'article 31, être établies en dehors de toute
maison d'habitation et de tout atelier. En général, à moins que la situation des lieux n'y mette absolument obstacle, les chaudières à vapeur doivent être placées de telle sorte que leur axe se trouve perpendiculaire à la direction suivant laquelle les effets d'une explosion seraient le plus à craindre. Il convient en outre que la cheminée du fourneau soit construite latéralement, et non sur le prolongement de l'axe de la chaudière. Car il y a des exemples où des cheminées en briques ont été renversées par le choc d'un tronçon de chaudière qui était rompue par une explosion, et il en est résulté de grands désastres. Si des propriétaires avaient, comme cela arrive quelquefois, installé leurs chaudières avant que les conditions d'emplacement eussent été déterminées par le permis, on n'en devrait pas moins exiger qu'ils fissent a u local les changements qui seraient jugés nécessaires ; ils n'auraient qu'à
s'en prendre à eux-mêmes de n'avoir point attendu l'arrêté d'autorisation. Mais il est en même temps bien essentiel, lorsqu'une demande en permission est présentée, qu'elle soit instruite sans aucun retard, que les délais fixés par les articles 6, 7, 8 et 9 de l'ordonnance ne soient
point dépassés.
Les conditions dont je viens de vous entretenir, monsieur le Préfet, tant en ce qui concerne les indications du niveau de l'eau qu'en ce qui est relatif à la disposition de l'axe des chaudières, contribueront à prévenir de funestes accidents. L'ordonnance de 1843 a chargé l'autorité administrative, quand elle autorise des appareils à vapeur, de pourvoir à tout ce que peuvent réclamer les intérêts de la sûreté publique. On ne saurait tenir trop strictement la main à l'exécution de toutes les mesures qui peuvent empêcher les explosions ou en atténuer les dangereux effets. Je vous prie de m'accuser réception de la présente, dont je transmets une ampliation à MM. les ingénieurs. Recevez, monsieur le Préfet, l'assurance de ma considération la plus distinguée. Le Ministre secrétaire d'État des travaux publics,
Signé H. JAYR.
Tome XII, i84.
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