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6. IV* OPÉRATION.
Cuivre.
.
Fer
Soufre.
0,732
0,063 1,000 .
0,205
composition qui correspond exactement à la formule Ku' Su H-- FeSii. i;
Propriétés phyLes scories produites en même temps que les siques et composition chimique mattes blanches ont une couleur brun-olivâtre dela "Cn.e* foncé : elles sont homogènes, parfaitement fon-
FONTE POUR MATTE BLANCHE.
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donnent à l'analyse qu'une trace de soufre ; l'analyse indique également que la proportion de cuivre y varie de 0,010 à 0,020 ; ces variétés de scories
présentent donc, pour ce qui concerne l'état de combinaison du cuivre, un cas exactement opposé à celui des scories dela fonte II. Les deux scories présentent encore cette différence essentielle qu'ici la. teneur en cuivre est constante dans les diverses parties d'une même masse. J'ai trouvé dans six échan-
dues, ordinairement exemptes de cavités et de
tillons non mélangés de matte , pris, çà et là, à
bulles. La cassure considérée en petit est ordinairement grenue : on y voit cependant de fréquents indices d'une structure cristalline, et celle-ci de'vient très-prononcée dans certains échantillons qui se sont refroidis plus lentement que les autres. Beaucoup d'échantillons sont exempts de tout mélange mécanique de matte : et sous ce rapport
distances égales, à la partie supérieure d'une même coulée, les teneurs en cuivre indiquées ci-après :
cette scorie se montre en général plus pure que celle qui se produit dans la fonte n° II et qui est rejetée; dans pl usieurs a utres cependant, on remarque des grenailles d'un volume assez considérable
et dont la présence est évidemment due aux remous qui se produisent pendant la coulée. Par opposition à ce qui a lieu pour la scorie de la fonte II, l'analyse constate que les quantités relatives de cuivre et de soufre contenues dans chaque scorie IV, comparées à celles qui constituent la matte correspondante, indiquent toujours dans
la première un excès de métal. Il est démontré par là que tout le enivre n'est pas contenu dans la scorie à l'état de matte mélangée, et qu'en conséquence une certaine quantité d'oxyde cuivreux y forme toujours partie intégrante des silicates. Certains échantillons choisis, dans lesquels la loupe
rie fait apercevoir aucune grenaille de matte, ne
I" échantillon. 2' 3' 4'
5' 6'
.
0,010 0,010 0,069 0,011 0,010 0,009
Cette coulée de scories accompagnait une matte bleuâtre; elle avait environ fe, 22 d'épaisseur; j'y ai prisà o'",o2 environ de la partie inférieure de la masse, et en regard des échantillons précédents,
six autres échantillons que j'ai essayés en bloc pour avoir la teneur de la partie inférieure de la scorie : j'ai ainsi trouvé Partie supérieure de la scorie
Partie inférieure
0,010 0,013
Dans l'une et dans l'autre région, l'analyse n'a signalé qu'une trace de soufre.
Il n'y a pour ainsi dire pas de limite à la proportion de cuivre que tiennent certains fragments par suite du mélange mécanique de la matte. On voit dans chaque coulée des échantillons refroidis au contact de la matte et qui en tiennent évidem-
