Annales des Mines (1848, série 4, volume 13) [Image 212]

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§ 6. IVe OPÉRATION.

FONTE Poun MATTE BLANCHE.

ment plus de io pour ioo de leurs poids; cernélange, quoique peu fréquent, augmente considérablement la teneur moyenne des scories. Quantité et état Les scories les plus riches de combinaison du cuivre conte- sont ordinairement produites

en cuivre combiné dans les fontes qui nu dans la scorie. donnent les mattes les plus blanches : elles sont particulièrement réservées pour la fonte n° VI; les scories les plus pauvres accompagnent les mattes les plus sombres et sont repassées de préférence dans la fonte n° II. L'analyse de prises d'essai faites

pendant 15 jours par les soins d'un ouvrier soigneux et intelligent a prouvé que le mélange mécanique de matte est à peu près le même dans les deux variétés de scories et que la richesse en cuivre y dépend surtout de la dissolution chimique d'une dose plus ou moins considérable d'oxyde cuivreux. Pour simplifier autant que possible le calcul des réactions m é tallurgiques (513, tableau IV), j'ai admis les résultats moyens indiqués ci-après, et qui concordent à très-peu près avec les résultats immédiats de l'analyse

Scorie pauvre Scorie riche pour pour la fonte II. la fonte VI.

Cuivre combiné à l'état d'oxyde cuivreux 0,008 Cuivre mélangé, à l'état de matte. 0,029 0,037

0,024 0,029 0,053

L'analyse complète de la scorie m'a d'ailleurs conduit à admettre pour ces deux variétés la composition indiquée ci-après

Silice

Oxyde cuivreux. Oxyde ferreux. Silicates. Alumine Magnésie.. . . Oxydes divers. Chaux Matie.

0,338 0,009 0,560

0,330 0,027 0,550

0,015 0,960 0,016 0,960 0,003 0,021

0,003 0,020 o,014 0,029

0,012i

0,003 0,040 0,003 0,040

Soufre

Totaux. .

Scorie riche pour la fonte VI,

0,029

Fer.

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Scorie pauvre pour la fonte II.

0,008 .

.

0,008 1,000

1,000

Cette composition conduit à la formule B5Si'. Pour étudier dans tous leurs détails les phéno- Phénomènes oh-

mènes qui se produisent dans cette fonte, j'ai suivi attentivement les réactions qui se manifestent successivement, et en même temps j'ai fait

extraire par un ouvrier intelligent les matières qui existaient dans les diverses phases de l'opéra-

tion. J'ai constaté de cette manière un certain nombre de faits sur lesquels me semble devoir être l'ondée la théorie de la production de la matte blanche. Le premier produit fluide que l'on obtient est

une matte beaucoup plus chargée de fer et de soufre que le produit définitif; elle se rassemble sur la sole après avoir filtré au travers des matières solides ou pâteuses : les lits de fusion qui contiennent du cuivre sulfuré et des mattes riches importées du Chili sous le nom de régules, en abandonnent déjà une proportion notable 2 heures après le commencement de la fonte. Entre la 3e et la 4. heure ; on trouve ordinairement au-dessus

pendant la