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pu commEnAp DU CUIVRE.
15. ÉTAT PRÉSENT ET AVENIR
point obtenir, .cOmme dans le pays de Galles, à un prix réduit, un approvisionnement suffisant de combustibles menus impropres aux autres usages industriels; qu'en conséquence l'usine projetée soit d'abord obligée de consommer des houilles marchandes au prix de fio fr. la tonne, il me paraît que les frais qu'aurait à supporter l'exploitant d'une telle usine pourraient être é tablis comme suit,
par chaque tonne de ruinerai de cuivre, ramenée comme dans le cas des fonderies galloises, au rendement moyen de o, 131 Je mentionnerai en regard les frais supportés par les fondeurs gallois
approvisionnant les départements de la France méridionale, afin de mettre en relief les .condifions de la concurrence que la fonderie du bassin de Caronte aurait à supporter. Comparaison des frais supportés par une-fonderie galloise et une fonderie établie dans le bassin de Caronle (Boucites-du-nhone), pour 1 tonne de minerai rendant 0,133 de cuivre. PAYs
CATÉGORIES DE DÉPENSES.
de Galles.
5'79
Pour une production annuelle de 3.000 tonnes ,de cuivre, équivalant à 22.600 tonnes de minerai, cette différence constituerait, en faveur de la fonderie de Caronte , une prime annuelle de 248.000 shillings ou de 3 o.000 fr. Si, au lieu de prendre pour point de départ de Bretagne, sous forme de minerai, au droit de 6 liv. par
ce droit, pour un minerai ramené à la teneur
de 0,133 (où l'essai de la douane ne constate que 0,125), tonne' équivaut à 15 shill. par tonne. (b) Voir 5 14, p. 550. (e) En admettant que la tonne de houille coûte 20 fr., soit 16 shillings, dans la fonderie de Caronte , l'excédant de prix sur cet article sera de 1P11.,11 au détriment de cette fonderie ; cet excédant, pour P,505 de combustible, nécessaire au traitement d'une tonne de minerai, constitue un surcroît de dépense de le.,72. Voir §14, p. 550.
de Garonte.
L'intérêt des capitaux doit être estimé en France à 1p au-dessus du taux moyen de la Grande-Bretagne ; ce qui porte les frais à prélever pour l'intérêt du fonds de roulement de 4sh.,29 à 5".,35. Dans la réalité, la fonderie de Caronte, n'ayant à se préoccuper que d'un place-
shit.
nouvellera son capitatheaucoup plus vite que la fonderie
BASSIN
ment de 3.000 tonnes opéré en totalité dans le voisinage, reTransport des minerais du lieu de production à mémoire la fonderie, shlt.
Droit de douane sur le minerai importé. . . (a) Traitement métallurgique : frais spéciaux communs aux deux localites (b) Traitement métallurgique: frais supplémentaires résultant pour la fonderie de Caronte du plus
haut prix du combustible . ...... .
.
.
(e)
Traitement métallurgique : frais généraux communs aux deux localités (d) Intéret du fonds de roulement (e, Transport et vente du cuivre t frais communs ( f) Id. frais supplémentaires résultant pour la fonderie galloise du plus grand éloignement du marché Droit de douane sur le cuivre importé. . . . (g) Bénéfice du fondeur. Totaux Différence à l'avantage de la fonderie de Caronte. _. . _._ -- ----- -----
mémoire.
galloise, qui prétendrait lutter avec elle sur ce marché local, et se trouvera en résumé moins grevée que cette dernière. j'ai cru cependant devoir conserver, dans cette
15,00
0,12
13,17
13,17
comparaison, la trace de la différence qui existe dans lest
a
16,72
plus loin ( art. f), à la charge de la fonderie galloise, la dépense supplémentaire qu'entraîne un plus long roulement des capitaux. ( f) La seule charge, commune aux deux fonderies, est la remise de 3 pour 100 faite à l'acheteur sur le prix nominal de vente : au prix nominal de 95li,.,6 par tonne de cuivre, cette remise équivaut, comme on l'a établi précédemment (5 14 , p. 541) , à 211',87 par tonne de cuivre ou à 1sh.,50 par tonne de minerai. Pouvant traiter sans intermédiaire Avec les consommateurs locaux, la fon-
deux contrées, dans l'intérêt des capitaux, et ajouter
6,13 4,29 7,50
6,13 5,35 7,50
11,52 2,34 6,13
a a 6,13
66,08
55,12 10,96
(a) Le cuivre étant ordinairement importé en Grande-
.